Etats-Unis : Obama, Harris et même Trump apportent leur soutien à Biden après l’annonce de son cancer

De Barack Obama à Donald Trump, les messages de soutien pour Joe Biden s’accumulent depuis l’annonce, dimanche, d’une forme agressive de cancer de la prostate dont est atteint l’ancien président des Etats-Unis.
« Personne n’a fait plus que Joe » en matière de lutte contre le cancer, a assuré Barack Obama, locataire de la Maison-Blanche de 2009 à 2017. « Je suis sûr qu’il relèvera ce défi avec la détermination et l’élégance qui le caractérisent », a-t-il évoqué à l’adresse de son ex-vice-président.
Trump lui souhaite « un rétablissement rapide et réussi »
Pour l’ancienne vice-présidente Kamala Harris, candidate malheureuse aux élections américaines 2024, « Joe est un battant ». « Je sais qu’il fera face à ce défi avec la même force, résilience, et optimisme qui ont toujours défini sa vie et son leadership ».
L’actuel président, Donald Trump, s’est quant à lui dit « attristé » par l’annonce du cancer de son prédécesseur. Il lui a souhaité « un rétablissement rapide et réussi ». Des messages qui tranchent avec ses habituels sarcasmes sur les capacités physiques de celui qu’il avait notamment surnommé « Joe l’endormi ».
Joe Biden a remercié lundi ses soutiens pour l’« amour » reçu depuis cette annonce. « Le cancer nous touche tous. Comme beaucoup d’entre vous, Jill et moi avons appris que c’est quand la vie nous frappe que nous sommes les plus forts », a écrit l’ancien président américain de 82 ans, dans un message accompagné d’une photo le montrant souriant aux côtés de son épouse. « Merci de nous avoir soutenus avec amour et encouragement », a-t-il ajouté.
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Les services de l’ancien président démocrate ont annoncé dimanche qu’il avait été diagnostiqué d’une forme « agressive » d’un cancer de la prostate avec des « métastases osseuses ». Son cancer est de niveau 9 sur le score de Gleason, qui évalue les niveaux d’agressivité de cancers de la prostate sur une échelle allant jusqu’à 10, ont-ils précisé. « Le président et sa famille évaluent les options de traitement avec ses médecins. »