Etats-Unis : Karoline Leavitt, la porte-parole « gen Z » de Trump entre en scène

Elle est le nouveau visage de l’administration Trump. A 27 ans, Karoline Leavitt a marqué l’histoire en devenant la plus jeune porte-parole jamais nommée à la Maison-Blanche. Représentante d’une génération Z résolument conservatrice, elle a tenu sa première conférence de presse avec assurance, affirmant que Donald Trump restait « le meilleur porte-parole de cette Maison-Blanche ».

Dès ses premiers mots, Karine Leavitt a souligné : « Le président est le meilleur porte-parole de cette Maison-Blanche », une déclaration qui reflète le style direct et spontané de Donald Trump, connu pour ses échanges impromptus avec les journalistes, contrastant avec la prudence de son prédécesseur Joe Biden.

Des voix nouvelles dans la salle de presse

Habillée d’un blazer mauve et arborant une croix bien visible, la jeune femme a su capter l’attention lors d’un point presse d’une cinquantaine de minutes, souvent sans recourir à ses notes. Visiblement nerveuse au début, elle a rapidement trouvé son aplomb. Karoline Leavitt a promis d’apporter un vent de changement en intégrant des « nouvelles voix » dans les échanges avec les médias.

« Nous encourageons les journalistes indépendants, les podcasteurs, les influenceurs et les créateurs de contenus à demander des accréditations », a-t-elle affirmé, tout en précisant que cette ouverture ne remettrait pas en cause les places réservées aux grands médias traditionnels comme CNN, Fox News, ou le New York Times. Karine Leavitt a également souligné qu’elle n’avait pas l’intention de tenir des points presse quotidiens, une pratique déjà sporadique lors du premier mandat de Donald Trump.

« Intelligente, solide et communicante très efficace »

Le président républicain n’a pas tari d’éloges sur sa nouvelle porte-parole : « Karoline est intelligente, solide et s’est avérée être une communicante très efficace », a-t-il déclaré. Une fidélité à toute épreuve semble être le trait principal de la carrière de Karine Leavitt, qui a soutenu le républicain dès ses années universitaires. En 2017, elle avait dénoncé publiquement les critiques d’un professeur envers Donald Trump dans une lettre adressée au journal de son université.

Sa loyauté s’est également illustrée en juin 2024, lorsqu’elle a vivement critiqué sur CNN l’impartialité des modérateurs choisis pour un débat entre Donald Trump et Joe Biden, allant jusqu’à provoquer une fin prématurée de l’interview.

Un parcours toutefois controversé

Mais, face aux journalistes et dans une volonté d’apaisement, la porte-parole a promis de rendre leurs accréditations à 440 journalistes qui en avaient été « injustement privés » sous l’administration précédente. Malgré les controverses entourant Donald Trump et ses attaques répétées contre les médias qu’il qualifie d’« ennemis du peuple », Karine Leavitt a affirmé son engagement à « toujours dire la vérité ».

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Candidate malheureuse au Congrès en 2022, elle a néanmoins été éclaboussée par des accusations de financement illégal. Selon le site NOTUS, elle aurait accepté 200.000 dollars de dons dépassant les limites légales, sans les déclarer, un point qui n’a pas été abordé lors de sa nomination.