Espagne : Fortes pluies causent une vive inquiétude, sans dégâts majeurs

Onze mois après les inondations meurtrières d’octobre 2024, l’est de l’Espagne a de nouveau été frappé par des pluies diluviennes dans la nuit de dimanche à lundi. Plus d’un demi-million d’élèves de 243 municipalités n’ont pas eu cours lundi en raison de fermetures préventives.

Onze mois après les inondations meurtrières d’octobre 2024, l’est de l’Espagne a de nouveau été touché par des pluies intenses durant la nuit de dimanche à lundi. Bien que la région de Valence et une partie de la Catalogne aient été placées en alerte rouge, aucun dégât humain ou matériel significatif n’a été signalé.

Juan Carlos Valderrama, responsable des services d’urgence de la Communauté valencienne, a essayé de rassurer la population : « Il n’y a heureusement pas eu beaucoup d’incidents au cours de la nuit », tout en précisant que la situation demeurait « instable et quelque peu incertaine. » L’Agence météorologique nationale (Aemet) a maintenu l’alerte rouge sur le littoral valencien, mais l’a abaissée à orange dans d’autres zones voisines.

En raison de la situation, plus d’un demi-million d’élèves de 243 municipalités n’ont pas eu de cours lundi. À Valence, les écoles, bibliothèques, parcs, jardins et cimetières sont restés fermés, une décision suivie par d’autres villes de la côte méditerranéenne. Les transports, notamment ferroviaires, ont subi de nombreux retards. Concernant les événements sportifs, le match de Liga entre Valence et le Real Oviedo a été reporté à mardi, « si les conditions météo le permettent », a annoncé la Fédération espagnole de football.

Déjà dimanche, l’Aemet avait évoqué un « danger extraordinaire » d’inondations et la protection civile avait envoyé un message d’alerte précoce sur les téléphones portables des habitants, contrairement à l’an dernier, où l’avertissement était arrivé trop tard. Ces épisodes, liés à la formation d’une « goutte froide » typique de l’automne méditerranéen, deviennent de plus en plus violents, exacerbés par le changement climatique et l’urbanisation massive des zones côtières.