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Equipe de France : Karim Zéribi poursuivi en justice par la FFF pour ce motif

Karim Zéribi a accusé le sélectionneur de l’équipe de France Didier Deschamps d’avoir un problème avec les Algériens. La Fédération française de football a décidé de porter plainte contre lui.

Il y a quelques jours, Karim Zéribi a descendu en flammes Didier Deschamps. En effet, il l’a accusé d’avoir un problème avec les Algériens. « Je pense que Didier Deschamps, c’est Bruno Retailleau. Il a un problème avec les Algériens », a-t-il déclaré au micro de Sud Radio, en référence aux déclarations quasi-quotidienne du ministre de l’Intérieur français sur l’Algérie.

« Maghnes Akliouche et Rayan Cherki, si tu ne les sélectionnes pas et que tu mets des gens qui sont en méforme, qui reviennent de blessure (…) c’est que tu as un problème avec ces garçons-là. Et qu’est-ce qui fait le point commun de ces garçons ? Ce sont des Franco-algériens », a-t-il ajouté.

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Des propos qui font écho à ceux d’Éric Cantona quand il avait déclaré en 2016 dans le quotidien britannique The Guardian que Karim Benzema et Hatem Ben Arfa n’étaient pas sélectionnés en raison de leurs origines.

Des déclarations qui ne sont pas passées inaperçues de la Fédération française de football. Cette dernière, a porté plainte contre l’homme politique français d’origine algérienne.

La FFF va porter plainte contre Zéribi

En réaction aux déclarations controversées de l’ancien député européen, la Fédération Française de Football a décidé d’engager des poursuites judiciaires contre Karim Zeribi, comme l’a révélé Le Parisien.

L’annonce de cette plainte a été faite dans un contexte particulier, lors d’un dîner à Clairefontaine, en présence du président de la FFF, Philippe Diallo. Ce moment coïncide avec la préparation de l’équipe de France pour son important quart de finale de Ligue des nations contre la Croatie, prévu en format aller-retour les 20 et 23 mars.

Il est important de noter que Zeribi n’en est pas à son premier démêlé avec la justice. En 2021, il avait été condamné à deux ans de prison avec sursis, assorti d’une amende de 50 000 euros et d’une privation de ses droits civiques et civils pendant trois ans, incluant son inéligibilité, pour des faits d’abus de confiance et d’abus de biens sociaux.