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Equipe de France : « Il faudra du temps » pour remplacer les néoretraités, reconnaît Deschamps

Nouvelle année, nouvelle page qui s’ouvre dans le grand livre de Didier Deschamps – un pavé, disons-le – en équipe de France. Le nouveau chapitre a ça de particulier qu’il laisse derrière lui des personnages importants de son histoire. Hugo Lloris, évidemment, mais aussi Raphaël Varane et Karim Benzema ont quitté le navire, laissant la place à un avenir incertain sans être inquiétant, comme l’a démontré la fin de la Coupe du monde. « Il n’y a qu’à regarder l’équipe qui finit le dernier match contre l’Argentine… Il n’y avait pas beaucoup de sélections (sur le terrain) », rappelait le sélectionneur, lundi en début d’après-midi.

« Il faudra du temps » pour consolider l’équipe de France avec la nouvelle génération, reconnaît néanmoins DD. « On ne peut pas remplacer des gens ayant enchaîné dix ans. Mais cela n’empêche pas que ceux qui en avaient moins ont déjà pris de la place. »

Maignan numéro 1, discussions à venir pour le capitanat

A commencer par les buts autrefois gardés par Lloris, dont le successeur est déjà nommé.  « Le poste de numéro un sera (pour) Mike Maignan. Après, je dois avoir des discussions. Il y aura une hiérarchie qui sera celle d’aujourd’hui. Sera-t-elle la même en juin ? Cela passe par des discussions avec les trois gardiens. Mais Mike aura évidemment cette responsabilité de numéro un sur ce rassemblement. »

Pour ce qui est de savoir qui sera le numéro un du groupe, statut également occupé par Hugo Lloris, il faudra attendre un peu plus tard dans la semaine. « Pour ce qui est du capitaine, sourit DD, vous en saurez plus avant le match contre les Pays-Bas. Mais je n’ai aucune obligation dans le timing de la décision. »

DD « respecte » le départ de Raphaël Varane

Deschamps va devoir passer par une phase d’entretiens avec les protagonistes et probablement son staff afin de prendre la plus sage décision, une tâche que lui aurait rendue plus facile Raphaël Varane s’il avait choisi de rester en équipe de France. « Personne n’est à sa place, tempère le sélectionneur. Je fais en sorte de m’y mettre. Je le connaissais bien, car il a débuté avec moi. C’est quelqu’un de suffisamment réfléchi et posé pour ne pas prendre une décision du jour au lendemain. C’est au fond de lui. Ce n’est pas quelque chose qui me fait plaisir. Mais il n’y a pas que l’âge, il y a la situation personnelle qui peut amener à cette décision. Moi de mon côté, je suis bien obligé de l’accepter. Je la respecte. » Et passe à autre chose.