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Equipe de France féminine : « Trahisons », « coups bas »… Gérard Prêcheur se lâche sur la succession de Corinne Diacre

Il a un temps été cité comme le grand favori à la succession de Corinne Diacre à la tête de l’équipe de France féminine. Mais Gérard Prêcheur va bien finir la saison à la tête des féminines du Paris Saint-Germain, malgré ses succès et sa cote de popularité auprès de nombreuses internationales. Il n’a même pas été auditionné par la commission de la FFF chargée de trouver le nouveau ou la nouvelle locataire du banc des Bleues, à la différence notamment de Jocelyn Gourvennec ou d’Hervé Renard, dont la nomination est fortement pressentie.

« Suis-je déçu de ne pas avoir été sollicité directement par la FFF ? Je n’ai pas le temps de me poser la question », a réagi vendredi le technicien de 63 ans sur RMC Sport. Le souhait de ne pas déstabiliser le championnat de D1 (le PSG est actuellement 2e, un point derrière Lyon) pourrait expliquer cette non-sollicitation de Prêcheur, qui n’apprécie toutefois guère le processus de désignation.

Une comparaison avec la politique

« Cela me fait penser aux films sur les campagnes présidentielles : il y a des trahisons, des coups bas… Moi j’ai cinq matchs en quinze jours, toute mon énergie est pour ces cinq matchs. On prendra du recul après pour analyser ou pas la situation. »

Le PSG dispute une demi-finale de Coupe de France, ce samedi face à Evian-Thonon puis enchaînera par le quart de finale aller de Ligue des champions, mercredi à domicile contre les Allemandes de Wolfsburg.