Epinglé pour avoir peloté un acteur, le réalisateur du biopic sur Donald Trump s’excuse
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Le vent de #MeToo continue de souffler sur le monde du cinéma. Vendredi, le site spécialisé The Hollywood Reporter a affirmé dans un article que le cinéaste danois et iranien Ali Abbasi a été lâché par son agence, Creative Artists Agency (CAA), parce qu’un acteur s’était plaint d’avoir été peloté par le réalisateur lors d’une soirée de CAA en marge de la cérémonie des prix des Golden Globes, le 5 janvier dernier à Beverly Hills.
Le réalisateur du film sur la jeunesse de Donald Trump s’est excusé samedi après avoir été épinglé pour avoir peloté un acteur lors d’une soirée en marge de la cérémonie des Golden Globes, en concédant un geste « trop familier » qui a créé du malaise. « Je comprends tout à fait que mes actes ont créé un malaise chez quelqu’un, quelles qu’aient été mes intentions. Et j’en suis profondément désolé », a réagi le réalisateur samedi sur X.
« J’ai commis une erreur »
Ali Abbasi a expliqué avoir eu « un geste trop familier, une tape sur le derrière », qu’il n’a pas « du tout perçue comme ayant un caractère sexuel », avec quelqu’un qu’il était « content de retrouver ». « Je me suis vite rendu compte que j’avais mal évalué la situation. Je me suis excusé auprès de lui sur-le-champ, et je me suis assuré que ces excuses soient réitérées le lendemain par le biais de mes représentants », a écrit Ali Abbasi.
Le réalisateur a démenti avoir été lâché pour cette raison par CAA, assurant que cette séparation était due à un choix de carrière de long terme. « J’ai commis une erreur », « je me suis excusé », a-t-il ajouté, en espérant, à une semaine de la cérémonie des Oscars, que l’attention resterait portée sur le film et ses équipes.
Biopic explosif sur les débuts dans les affaires du futur président des Etats-Unis, The Apprentice concourt aux Oscars dans les catégories meilleur acteur, avec Sebastian Stan pour son rôle de Donald Trump, et meilleur acteur dans un second rôle, avec Jeremy Strong, qui joue son premier mentor, l’avocat à la réputation sulfureuse et impitoyable Roy Cohn. Une scène du film dépeint Donald Trump en train de violer son ex-femme, Ivana, décédée en 2022. Ali Abbasi dit s’être inspiré d’accusations réelles d’Ivana Trump durant sa procédure de divorce avec le milliardaire républicain, qu’elle avait finalement retirées.