France

Epidémie de coqueluche : L’ANSM assure que la situation s’améliore pour la disponibilité des antibiotiques

Les tensions d’approvisionnement de l’antibiotique clarithromycine, particulièrement sa version buvable pour enfants, devraient connaître une amélioration progressive « dans les prochaines semaines », a annoncé l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) jeudi.

Ces perturbations, qui durent depuis deux mois, sont dues à une épidémie de coqueluche ayant provoqué une hausse de la demande. « Des approvisionnements sont prévus et devraient permettre une amélioration progressive de la situation sur le terrain dans les prochaines semaines », précise l’ANSM dans un communiqué.

Mesures prises dès l’automne

Face à ces difficultés, l’autorité sanitaire avait déjà pris des mesures à l’automne, en demandant aux laboratoires de prioriser les livraisons des pharmacies via les grossistes pour garantir une répartition équitable sur le territoire. Elle avait également conseillé aux professionnels de santé de réserver « temporairement » ce médicament aux enfants de moins de 4 kg, tout en rappelant qu’il existe des alternatives thérapeutiques.

Pour pallier les nombreuses pénuries, l’ANSM avait également autorisé les pharmacies préparatrices à fabriquer des gélules de clarithromycine dosées à 250 mg et 500 mg.

Une amélioration pour l’amoxicilline

Par ailleurs, les approvisionnements en amoxicilline, un autre antibiotique qui avait connu des pénuries, ne sont plus dans le rouge. « Par rapport à l’hiver dernier, la situation des approvisionnements en amoxicilline et en amoxicilline acide clavulanique s’est nettement améliorée », souligne l’ANSM. Cependant, elle tempère en évoquant « des tensions ponctuelles et locales » et des stocks encore insuffisamment reconstitués chez les grossistes.

Concernant d’autres médicaments sous haute surveillance, tels que le paracétamol et les corticoïdes oraux, l’ANSM se veut rassurante. « La couverture des besoins est à ce jour globalement assurée », indique-t-elle, même si la période hivernale reste propice à une forte circulation des virus.