Enlèvement de Santiago : Arrêtée à Amsterdam, la mère du nourrisson remise à la France ce jeudi
La justice va pouvoir poursuivre son enquête concernant l’enlèvement de Santiago. Arrêtée aux Pays-Bas après avoir enlevé son bébé grand prématuré dans un hôpital de Seine-Saint-Denis, la mère du nourrisson va en effet être remise aux autorités françaises ce jeudi, a appris l’AFP mercredi de source proche du dossier confirmant une information de BFMTV.
Interpellés dans une chambre d’hôtel d’Amsterdam, les parents du nourrisson avaient été placés en détention provisoire en vue de leur extradition. Une fois transférée en France, la mère devrait être présentée à un juge d’instruction de Bobigny en vue d’une mise en examen, avant un éventuel placement en détention provisoire.
Santiago va bien
Le petit Santiago, âgé de 17 jours lors de son enlèvement, a lui été rapatrié en France le 31 octobre par ambulance et va bien, selon cette même source. Ce grand prématuré avait été enlevé par ses parents de 23 et 25 ans dans le service de néonatalogie d’un hôpital à Aulnay-sous-Bois. Le bébé, né avec huit semaines d’avance, nécessitait des soins constants en couveuse.
Au terme de quatre jours d’une course contre-la-montre à travers trois pays, la police néerlandaise avait arrêté le 25 octobre dans une chambre d’hôtel d’Amsterdam les deux parents avec leur enfant, dont la fragilité faisait craindre pour sa vie en l’absence de prise en charge hospitalière.
Déjà plusieurs mises en examen
Le parquet de Bobigny est jusqu’ici resté très prudent sur les motifs de l’enlèvement mais il est probable que les parents aient craint de perdre la garde de leur enfant et qu’il ne soit placé. Ils avaient eu, le jour des faits, un entretien avec les équipes de l’hôpital.
Dans le cadre de cette affaire, deux hommes, un mineur et un majeur, ont été mis en examen pour enlèvement et séquestration d’un mineur de moins de 15 ans en bande organisée et incarcérés provisoirement. Ils ont reconnu avoir accompagné le couple et le nourrisson dans leur fuite en Belgique.