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EN IMAGES Budget 2026 : Réactions photographiques à l’adoption du budget de la Sécu

Sébastien Lecornu a exprimé sa satisfaction concernant l’adoption d’un texte de compromis par l’Assemblée nationale. Gabriel Attal a annoncé que son groupe allait voter en faveur du texte, tout en souhaitant un budget avec « plus d’économies » et « plus de valorisation des Français qui travaillent ».


Sébastien Lecornu a exprimé sa satisfaction après avoir réussi à passer un texte dans une Assemblée nationale fragmentée. Il a déclaré : « Cette majorité de responsabilité montre que le compromis n’est pas un slogan : il permet d’avancer dans le sens de l’intérêt général. Je veux d’abord remercier les députés qui soutiennent l’action du Gouvernement et qui, ces dernières semaines, ont accepté de travailler puis de voter un texte de compromis – parfois éloigné de leurs propres convictions. […] Je remercie également les parlementaires de l’opposition, qui ont accepté le principe d’un compromis mais aussi compris que le pouvoir était désormais partagé. […] Et dès demain, il faudra travailler à l’adoption d’un budget pour l’État. Ce sera difficile. Peut-être plus encore que ces dernières semaines. Mais l’état d’esprit du Gouvernement ne changera pas : l’intérêt général d’abord, sans céder ni à la fébrilité, ni aux agendas électoraux », a-t-il écrit sur X.

Gabriel Attal a aussi affiché son soutien pour le texte adopté. Sur France 2, le secrétaire général de Renaissance et président du groupe EPR à l’Assemblée, a salué le travail du Premier ministre : « C’est une étape importante franchie aujourd’hui. […] J’aurais souhaité un budget dans lequel il y a plus d’économies, plus de valorisation des Français qui travaillent. Est-ce que pour autant ça justifie de tout envoyer balader, en considérant que ça serait mieux que le pays n’ait pas de budget ? Je ne crois pas. […] On a fait le choix du compromis. Et donc on a fait le choix d’accepter certaines mesures avec lesquelles on n’est pas forcément d’accord. On a aussi eu des victoires ».

Olivier Faure, premier secrétaire du PS, a salué le résultat en affirmant : « Cette victoire, elle est d’abord celle du Parlement lui-même. […] Nous avons cherché à être utiles aux Françaises et aux Français, et je crois que nous n’avons trahi personne ». Il a aussi exhorté le gouvernement à adopter « la même approche » s’il souhaite faire adopter le budget de l’État.

Marc Fesneau, président du groupe MoDem, a exprimé sa satisfaction en déclarant : « Quelque chose de nouveau s’est construit. Je disais ce matin bien du courage à ceux qui voudraient changer et revenir à des méthodes beaucoup plus coercitives. […] Le Parlement a pris l’habitude un peu dans ce texte, et c’est une bonne nouvelle, de prendre ses responsabilités ».

Laurent Wauquiez, chef du groupe LR, a demandé à ses députés d’éviter le « blocage » en choisissant l’abstention. Il a sommairement commenté sur X : « L’Assemblée nationale vient d’adopter le budget de la Sécurité sociale. Nous nous sommes battus tout au long des débats pour l’améliorer : suppression de hausses d’impôts, retour de la défiscalisation intégrale des heures supplémentaires, revalorisation des retraites… Ce texte n’est ni parfait, ni idéal. C’est un moindre mal ».

Paul Christophe, président du groupe Horizons, a rappelé sur BFMTV que le choix d’Édouard Philippe de ne pas voter en faveur du texte était dû à une « trajectoire budgétaire excessive » et à l’absence de réduction des dépenses, avertissant que « ce n’est pas ce que méritent les Françaises et les Français ».

Mathilde Panot, présidente du groupe Insoumis, a exprimé sa colère envers la gauche après le vote : « Le rejet du budget mortifère de la Sécurité sociale aura échoué à 13 voix près. 4 milliards de coupes sur la santé, baisse des allocations familiales, limitation des arrêts maladies ou encore augmentation du prix des mutuelles. Ce désastre vous est offert par le vote pour du Parti socialiste qui rejoint définitivement la Macronie ainsi que par l’abstention d’une partie des écologistes. La semaine prochaine, il est encore possible d’envoyer ce budget à la poubelle ! ».

Bruno Retailleau, sénateur et président des Républicains, a réaffirmé son désaccord : « Je persiste à dire que ce n’est pas un bon budget pour la France. […] Ce ne sont pas nos convictions ni nos propositions ».

Jordan Bardella, président du Rassemblement national, a exprimé son mécontentement sur X : « Ce soir, un budget de la Sécurité sociale de punition et de taxation a été voté en deuxième lecture à l’Assemblée nationale, grâce à l’alliance des socialistes et des macronistes, mais aussi grâce au soutien bienveillant, évidemment coordonné avec le Premier ministre, des députés LR ».

Éric Ciotti a également exprimé son mécontentement : « Le PLFSS socialiste invotable selon Bruno Retailleau passe avec les 18 voix du groupe DR de Laurent Wauquiez. Après s’être allié avec la macronie, M. Wauquiez est maintenant totalement inféodé aux socialistes et écologistes. Un naufrage. Quelle tristesse pour les militants LR trahis ».

Enfin, en dehors des milieux politiques, la CFDT, dirigée par Marylise Léon, a salué l’adoption du texte, la voyant comme « un nouveau pas franchi vers la suspension de la réforme des retraites ». Le syndicat a mis en avant « le sens des responsabilités des députés ayant permis cette adoption », en affirmant que « ce vote consolide ce pilier des institutions républicaines qu’est la Sécurité sociale, dans un contexte politique et social marqué par une grande fragilisation de la société française ».

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, a également estimé que « la bataille continue » : « La mobilisation des travailleuses et des travailleurs et le débat parlementaire ont permis de supprimer de nombreuses horreurs du budget », tout en notant que des problèmes demeurent, tels que le budget des hôpitaux qui reste insuffisant.