France

En images : 80 ans après sa libération, le camp d’Auschwitz perpétue la mémoire des victimes de la barbarie nazie

C’est dans l’après-midi du 27 janvier 1945 que les soldats de l’Armée rouge, poussant l’ennemi allemand vers l’ouest, ont découvert l’inconcevable. En poussant les grilles du camp d’Auschwitz-Birkenau, en Pologne, ils ouvraient la porte de l’enfer imaginé et mis en place par le régime nazi pour sa « solution finale ». Un lieu de concentration et d’extermination où, entre 1940 et 1945, jusqu’à 1,5 million de personnes, principalement juives, ont été assassinées méthodiquement.

Quatre-vingts ans plus tard, le mémorial d’Auschwitz accueille près de 2 millions de visiteurs chaque année, dans une démarche de transmission plus que jamais nécessaire.

A la sinistre entrée du camp (aujourd’hui celle du Mémorial) d’Auschwitz-Birkenau, se dresse l’inscription « Arbeit macht frei », « Le travail rend libre ».
Beata Zawrzel/ZUMA Press Wire/Sh/SIPA / Sipa

A la sinistre entrée du camp (aujourd’hui celle du Mémorial) d’Auschwitz-Birkenau, se dresse l’inscription « Arbeit macht frei », « Le travail rend libre ».

Au bout de ces rails se trouve la Porte de la mort, un des points d’accès au camp de concentration et d’extermination. Le Mémorial d’Auschwitz se situe sur la commune d’Oswiecim, dans le sud de la Pologne, non loin de Cracovie.
Beata Zawrzel/ZUMA Press Wire/Sh/SIPA / Sipa

Au bout de ces rails se trouve la Porte de la mort, un des points d’accès au camp de concentration et d’extermination. Le Mémorial d’Auschwitz se situe sur la commune d’Oswiecim, dans le sud de la Pologne, non loin de Cracovie.

Derrière ce panneau « Halte - Stop » et ces barbelés, l’Allemagne nazie a créé ici, entre 1940 et 1945, le plus grand de ses six camps de concentration et d’extermination pour mettre en place ce qu’elle a appelé la « solution finale ».
Beata Zawrzel/ZUMA Press Wire/Sh/SIPA / Sipa

Derrière ce panneau « Halte – Stop » et ces barbelés, l’Allemagne nazie a créé ici, entre 1940 et 1945, le plus grand de ses six camps de concentration et d’extermination pour mettre en place ce qu’elle a appelé la « solution finale ».

Parmi les multiples images profondément marquantes visibles quatre-vingts ans plus tard dans le camp, cet immense tas de chaussures. Selon les estimations des historiens, jusqu’à 1,5 million de personnes, dont la plupart de confession juive, ont été assassinées à Auschwitz.
Stephane Lemouton/SIPA / Sipa

Parmi les multiples images profondément marquantes visibles quatre-vingts ans plus tard dans le camp, cet immense tas de chaussures. Selon les estimations des historiens, jusqu’à 1,5 million de personnes, dont la plupart de confession juive, ont été assassinées à Auschwitz.

Environ 850 personnes, dont 350 guides, travaillent aujourd’hui au Mémorial. L’an dernier, les lieux ont accueilli 1,8 million de visiteurs venus du monde entier.
Beata Zawrzel/ZUMA Press Wire/Sh/SIPA / Sipa

Environ 850 personnes, dont 350 guides, travaillent aujourd’hui au Mémorial. L’an dernier, les lieux ont accueilli 1,8 million de visiteurs venus du monde entier.

Dans l’un des multiples baraquements d’Auschwitz se trouvent les fours crématoires, où les cadavres des prisonniers étaient amenés.
Stephane Lemouton/SIPA / Sipa

Dans l’un des multiples baraquements d’Auschwitz se trouvent les fours crématoires, où les cadavres des prisonniers étaient amenés.

Autre témoin de l’horreur, cet uniforme de prisonnier. A Auschwitz, les matricules des détenus étaient par ailleurs tatoués sur leur avant-bras.
Stephane Lemouton/SIPA / Sipa

Autre témoin de l’horreur, cet uniforme de prisonnier. A Auschwitz, les matricules des détenus étaient par ailleurs tatoués sur leur avant-bras.

Avec ses kilomètres de clôtures et de barbelés, le complexe d’Auschwitz-Birkenau s’étendait sur environ 200 hectares.
Beata Zawrzel/ZUMA Press Wire/Sh/SIPA / Sipa

Avec ses kilomètres de clôtures et de barbelés, le complexe d’Auschwitz-Birkenau s’étendait sur environ 200 hectares.

Le complexe d’Auschwitz-Birkenau, géré par la SS, comprenait en tout trois camps : Auschwitz, Birkenau et Monowitz.
Stephane Lemouton/SIPA / Sipa

Le complexe d’Auschwitz-Birkenau, géré par la SS, comprenait en tout trois camps : Auschwitz, Birkenau et Monowitz.

C’est dans les « trains de la mort », à bord de wagons à bestiaux, que les juifs et de nombreuses autres populations victimes du IIIe Reich ont été acheminés dans les camps tels qu’Auschwitz.
Stephane Lemouton/SIPA / Sipa

C’est dans les « trains de la mort », à bord de wagons à bestiaux, que les juifs et de nombreuses autres populations victimes du IIIe Reich ont été acheminés dans les camps tels qu’Auschwitz.

Pour les personnes déportées, la fin de leur calvaire en train marquait en réalité leur entrée dans un enfer imaginé à l’échelle industrielle par les nazis.
Stephane Lemouton/SIPA / Sipa

Pour les personnes déportées, la fin de leur calvaire en train marquait en réalité leur entrée dans un enfer imaginé à l’échelle industrielle par les nazis.

A l’orée de cette forêt, les restes d’une des chambres à gaz du camp. Les nazis ont fait le maximum, durant la guerre, pour cacher ce massacre de masse perpétré au cœur de l’Europe.
Stephane Lemouton/SIPA / Sipa

A l’orée de cette forêt, les restes d’une des chambres à gaz du camp. Les nazis ont fait le maximum, durant la guerre, pour cacher ce massacre de masse perpétré au cœur de l’Europe.

Sur une plaque du camp, est émis un souhait : que ce lieu « soit à jamais pour l’humanité un cri de désespoir et un avertissement ».
Stephane Lemouton/SIPA / Sipa

Sur une plaque du camp, est émis un souhait : que ce lieu « soit à jamais pour l’humanité un cri de désespoir et un avertissement ».