Emmanuel Macron : les menaces de mort contre les magistrats inadmissibles.
Emmanuel Macron a publié une déclaration sur son compte X ce dimanche vers 18 heures, rappelant que « L’État de droit est le socle de notre démocratie. L’indépendance de l’autorité judiciaire, son impartialité comme la protection des magistrats qui la rendent, en sont les piliers essentiels ». Le syndicat de la magistrature a exprimé dans un communiqué que le silence du président de la République est « assourdissant », malgré le soutien apporté par le garde des Sceaux démissionnaire, Gérald Darmanin.
C’est une réaction qui s’est fait attendre. Ce dimanche, vers 18 heures, Emmanuel Macron a publié une déclaration sur son compte X, rappelant que « L’État de droit est le socle de notre démocratie. L’indépendance de l’autorité judiciaire, son impartialité comme la protection des magistrats qui la rendent, en sont les piliers essentiels ».
Il a ajouté : « Les attaques et menaces de mort, anciennes ou récentes, contre plusieurs magistrats sont inadmissibles ; c’est pourquoi j’ai demandé au ministre de la Justice et au ministre de l’Intérieur, dès leur survenance, que leurs auteurs soient identifiés pour être très rapidement poursuivis ».
Cette réaction était particulièrement attendue par le syndicat de la magistrature. « Si le garde des Sceaux démissionnaire (Gérald Darmanin) a cette fois apporté son soutien à l’institution judiciaire, le silence du président de la République (Emmanuel Macron), premier garant de l’indépendance de la justice, est quant à lui assourdissant », a estimé dans un communiqué publié plus tôt dans la journée, le syndicat classé à gauche.
Aux termes de l’article 64 de la Constitution, le président de la République est garant de l’indépendance de l’autorité judiciaire. Il est assisté dans cette mission par le Conseil supérieur de la magistrature (CSM), qui a condamné samedi « fermement les menaces et attaques personnelles visant à remettre en cause l’impartialité des magistrats » ayant condamné Nicolas Sarkozy.

