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Elon Musk étend son contrôle sur le gouvernement fédéral

Dans sa conquête de l’appareil fédéral américain, qu’il cherche à reformer en profondeur, le milliardaire Elon Musk s’attaque désormais, selon plusieurs médias américains, à un organisme obscur mais essentiel : le Bureau de Gestion du Personnel ou Office of Personnel Management, l’équivalent des ressources humaines pour l’ensemble des employés fédéraux américains.

L’agence de presse Reuters affirme que des proches d’Elon Musk auraient pris le contrôle de l’organisation fédérale, avec pour objectif de démarrer au plus vite la rationalisation de l’activité fédérale. Une première pour l’agence, qui a toujours été tenue à l’écart des débats politiques.

Reuters ajoute que de nombreux employés n’auraient plus accès depuis quelques jours aux bases de données de l’organisme, incluant des informations sensibles comme les noms, adresses, numéro de Sécurité sociale, etc, de tous les employés fédéraux.

Musk prend le contrôle

Interrogé, un haut placé de l’organisme se plaint du « manque de transparence » des nouveaux arrivants, et de ce qu’ils comptent faire de ses informations. La crainte selon eux, est que ces informations soient utilisées pour les pousser à la sortie, alors que de nombreux mails ont déjà été envoyés aux employés de tout le pays pour les encourager à accepter les offres de départ proposées par l’administration.

Le magazine Wired, qui s’appuie sur des sources gouvernementales anonymes, a publié la liste des nouveaux haut placés de l’OPM, majoritairement d’anciens collaborateurs d’Elon Musk ayant travaillé à Space X ou Neuralink par exemple.

Officiellement à la tête du DOGE, ou Department of Government Efficiency, une commission ayant pour but d’améliorer « l’efficacité gouvernementale », Elon Musk ne tarde pas à utiliser ses nouveaux pouvoirs pour « rationaliser » l’activité gouvernementale.

Un employé de l’OPM assure à Reuters que, le jour de l’investiture de Donald Trump, une équipe composée d’anciens employés d’Elon Musk se serait installée au 5e étage du siège de l’agence, « réservé au directeur et accessible seulement avec un badge spécifique » et y aurait installé des lits de camp. Une manœuvre qui rappelle celle d’Elon Musk lorsqu’il avait pris le contrôle de Twitter en 2022.

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Dans l’ensemble du gouvernement fédéral, l’arrivée de Donald Trump et d’Elon Musk inquiète, que ce soit par peur d’être poussés vers la sortie ou par ce qui les attend s’ils restent.