France

Élisabeth Borne se rendra dans la Nièvre vendredi pour parler éducation

Élisabeth Borne ne s’était pas rendue en région depuis près de deux mois. La Première ministre se rendra vendredi dans la Nièvre pour parler éducation dans les territoires ruraux, a annoncé jeudi Matignon. Il s’agit du premier déplacement de la Première ministre en région depuis le 8 février. Elle s’était alors rendue dans le Nord pour échanger avec des salariés sur la réforme des retraites.

Dans un contexte de crise politique et sociale autour de cette réforme contestée, Élisabeth Borne a été chargée par Emmanuel Macron de bâtir un programme de gouvernement et un programme législatif, et a engagé à cet effet cette semaine une série de rencontres politiques et syndicales en vue « d’apaiser le pays ». Ces rencontres visent à bâtir des majorités « texte par texte » et à présenter aussi des « résultats concrets » dans plusieurs domaines, dont l’éducation.

Remplacements et rémunération des enseignants

Sur l’éducation, la Première ministre souhaite par exemple « tenir l’engagement dès la rentrée que chaque absence, y compris de courte durée, fait l’objet d’un remplacement ». Reste à savoir si elle évoquera vendredi la rémunération des enseignants. Début mars, les syndicats avaient quitté la table des négociations sur la partie « pacte » de la hausse de ces rémunérations, qui prévoit de nouvelles missions, dénonçant « un alourdissement de la charge de travail ».

Accompagnée par le ministre de l’Éducation Pap Ndiaye et la ministre déléguée à la Ruralité Dominique Faure, la Première ministre échangera vendredi avec les élèves et les équipes pédagogiques de l’école primaire Albert Camus et du collège Jean-Rostand à La Machine « sur les enjeux de scolarité et d’égalité des chances en milieu rural », ont précisé ses services. Elle assistera ensuite à un cours d’anglais en co-enseignement entre professeurs de collège et des écoles au collège Jean-Rostand.

La cheffe du gouvernement participera ensuite à Nevers au conseil municipal des enfants (8-13 ans) et au conseil municipal des juniors (14-17 ans), qui lui feront part de leurs « propositions pour améliorer le service public de l’éducation ».