Dopage : Iga Swiatek a été suspendue un mois après un contrôle positif mi-août
Nouvelle secousse de magnitude 8 dans le monde du tennis. Iga Swiatek a été suspendue pendant un mois pour dopage après un contrôle positif à une substance interdite, en l’occurrence la trimétazidine, dans un échantillon prélevé hors compétition. La joueuse a déjà quasiment purgé sa peine entre le 12 septembre et le 4 octobre, c’est-à-dire au début de la procédure.
« L’Agence internationale pour l’intégrité du tennis (Itia) confirme que la joueuse de tennis polonaise Iga Swiatek a accepté une suspension d’un mois […], après un contrôle positif à une substance interdite, la trimétazidine, dans un échantillon prélevé hors compétition en août 2024 », écrit dans un communiqué l’instance, qui a retenu la thèse de la « contamination d’un médicament » et considéré que « le degré de faute de la joueuse » était « le plus faible du spectre ».
Des traces de trimetazidine ont été retrouvées dans de la mélatonine produite et vendue en Pologne, qu’elle prenait pour des problèmes de sommeil et de décalage horaire, explique l’ITIA. Comme il estime « la violation » de la réglementation antidopage « non intentionnelle », l’organe antidopage a proposé une suspension d’un mois à l’ex-N.1 mondiale le 27 novembre, une sanction acceptée par la joueuse.
Plus que huit jours de suspension
Au cours de ces trois semaines, elle n’a pas pu participer à trois tournois de la tournée asiatique, notamment deux WTA 1000, à Pékin et Wuhan. Il ne lui reste ainsi que huit jours de suspension à purger, jusqu’au 4 décembre, précise l’ITIA.
Cette annonce fait écho à l’affaire dans laquelle est englué Jannik Sinner : après un double contrôle positif en mars, blanchi dans un premier temps par l’ITIA, le N.1 mondial est désormais sous la menace d’une suspension depuis que l’Agence mondiale antidopage (AMA) a fait appel de la décision de ne pas le sanctionner. Ça commence à faire beaucoup pour le monde de la balle jaune.