Disparition d’une petite fille dans l’Orne : père et complices présumés mis en examen.
Le père de la petite Khuslen, âgé de 36 ans, est poursuivi pour « enlèvement et séquestration de mineure de quinze ans » après son interpellation, trois jours après le déclenchement de l’alerte enlèvement. La troisième suspecte, une femme de 47 ans, est visée pour « non-dénonciation de crime et blanchiment » en raison d’une somme d’argent liquide retrouvée chez elle.
L’enlèvement de la petite Khuslen, âgée de 3 ans, dans l’Orne, prend une nouvelle tournure. Trois jours après le déclenchement d’une alerte enlèvement, son père ainsi que deux autres suspects ont été mis en examen, selon les informations fournies par le parquet de Caen.
Le père, âgé de 36 ans et d’origine mongole, est poursuivi pour « enlèvement et séquestration de mineure de quinze ans ». Joël Garrigue, procureur de la République de Caen, a annoncé qu’il devait être présenté vendredi soir à un juge des libertés et de la détention, le parquet ayant requis son placement en détention provisoire. L’homme qui l’accompagnait, âgé de 41 ans, est également mis en examen pour « complicité » du même crime. Le parquet a précisé qu’il demandait le placement sous contrôle judiciaire des deux autres suspects.
La troisième suspecte, une femme de 47 ans et propriétaire du véhicule utilisé lors de la fuite, est poursuivie pour « non-dénonciation de crime et blanchiment ». Une importante somme d’argent liquide a été retrouvée chez elle, dont l’origine reste à déterminer. L’alerte enlèvement avait été activée mardi soir après la disparition de la fillette, retrouvée « en bonne santé » le lendemain dans le Morbihan. Son père avait pris la fuite après s’être rendu chez la mère de l’enfant à Alençon, prétextant récupérer des affaires. Déjà condamné pour violences conjugales en 2024, il avait perdu l’autorité parentale.
« Les investigations se poursuivent désormais sous la direction du juge d’instruction afin de déterminer avec précision les circonstances de l’enlèvement et la participation exacte de chacun des protagonistes », a déclaré Joël Garrigue.

