Disc dog : plongée dans l’entraînement d’Anne-Laure et Pocket
Pocket, un kelpie australien âgé de 5 ans, a été adoptée par Anne-Laure à deux mois dans un élevage français. Cette année, le duo a obtenu une qualification pour les championnats d’Europe de discdog, prévus ce samedi à Saint-Didier-de-Formans.
Sur le terrain du stade municipal de Saint-Didier-de-Formans dans l’Ain, une silhouette s’élance à toute vitesse. Ses oreilles pointues se redressent, ses pattes effleurent l’herbe et, en plein vol, elle attrape le disque lancé par sa maîtresse. Pocket, une kelpie australien de 5 ans, retombe souplement et reprend sa course.
« Je l’ai adoptée à deux mois dans un élevage français », raconte Anne-Laure, sa maîtresse et responsable de communication. Depuis, Pocket partage son quotidien et ses entraînements sportifs. « Je faisais déjà du frisbee avec mon précédent chien. Avec elle, c’est venu naturellement. »
« Le frisbee, c’est vraiment une fête »
Leur complicité est évidente. Les gestes sont fluides, les regards se croisent sans hésitation. « Elle est en pleine forme physique, et en même temps, elle me connaît, je la connais », explique la trentenaire originaire de Lyon, fière mais humble. Sur la pelouse du stade, Anne-Laure répète ses enchaînements. Pocket bondit, tourne et attrape les disques avec précision. L’entraînement est sérieux, mais reste ludique. « Elle aime surtout l’interaction, faire des choses avec sa maîtresse. »
Le frisbee canin, ou discdog, demeure peu connu en France. Pourtant, ses deux disciplines sont spectaculaires. La première, la distance, « où l’on a une minute pour lancer le disque, et le chien doit rattraper et marquer des points ». La seconde, le freestyle : « Une chorégraphie de deux minutes, en musique, avec plusieurs disques. C’est créatif, festif, avec beaucoup de show. Le frisbee, c’est vraiment une fête. »
Cette année, le duo a atteint un nouveau palier : une qualification pour les championnats d’Europe de discdog, prévus ce samedi à Saint-Didier-de-Formans. « On est super contentes, surtout moi… parce qu’elle, je pense qu’elle s’en fiche ! », rit la maîtresse. Un événement de haut niveau mais sans pression. « Nous n’avons aucune prétention de résultat. Pouvoir participer, c’est déjà une chouette expérience. »
Nous sommes allées à l’entraînement d’Anne-Laure et Pocket. Notre reportage vidéo est à retrouver en haut de cet article (rechargez la page pour le regarder depuis le début).

