France

Deux-Sèvres : Un chacal doré photographié à deux reprises, deux ans après une première observation dans le département

Il a été observé pour la première fois en France en 2017 dans les Alpes du Nord. À quelques reprises depuis, la présence du chacal doré, à mi-chemin entre le renard et le loup, a été confirmée par les autorités. Et notamment, dans les Deux-Sèvres, fin 2020. C’est à nouveau dans ce département que les 15 et 22 janvier 2023, les images prises automatiquement par un piège photo installé sur la petite commune de Saint-Coutant ont permis d’attester de sa présence dans le département.

Les images ont fait l’objet d’analyses et de vérifications auprès « d’experts internationaux de l’espèce, dont ceux de l’Office français de la biodiversité » selon un communiqué de la préfecture relayé par La Nouvelle République. Il s’agit certainement du même animal que celui repéré fin 2020 à Clussais-la-Pommeraie, une commune située à 8 km à vol d’oiseau de Saint-Coutant.

Selon l’Office français de la biodiversité, le Canis aureus est présent sur une vaste zone entre l’Asie et Europe. Depuis soixante ans, il a entamé une phase de colonisation avec des populations installées dans la région des Balkans et quelques observations d’individus isolés en Europe de l’Ouest.

Il peut peser de 7 à 17 kg et a une hauteur au garrot de 45 à 50 cm, plus grand que le renard avec une queue courte et une robe souvent dorée. Discret comme les renards, c’est un charognard qui se nourrit par opportunité. Il n’est « pas chassable ni piégeable » selon la directive Habitats Faune de l’Union européenne.