Des images de Trump et Epstein sur le château de Windsor à son arrivée.
Des images de Donald Trump et de Jeffrey Epstein ont été projetées sur la façade du château de Windsor lors de la visite du président américain au Royaume-Uni, selon des témoignages sur les réseaux sociaux. Le collectif britannique Led by Donkeys a mené cette opération alors que des manifestations anti-Trump se déroulaient à Windsor.
Alors que Donald Trump vient d’arriver au Royaume-Uni pour sa seconde visite d’État, des militants ont projeté, mardi soir, des images du président américain aux côtés du criminel sexuel Jeffrey Epstein sur une des tours du château de Windsor, selon des images largement diffusées sur les réseaux sociaux.
Cette action a été réalisée par le collectif britannique *Led by Donkeys*, connu pour ses campagnes satiriques visant à interpeller les responsables politiques.
Pendant plusieurs minutes, des portraits d’Epstein, des photos de lui avec Trump et des extraits de journaux ont illuminé la façade de la résidence royale, à l’ouest de Londres.
Mardi après-midi, des dizaines de manifestants anti-Trump s’étaient déjà réunis à Windsor pour protester contre la venue du président américain. Des militants pour le climat ont également perturbé un dîner organisé par des Républicains américains à l’étranger. L’une de ces activistes a accusé Donald Trump de « mener le monde sur la voie du fascisme et l’effondrement climatique ».
L’affaire Epstein, du nom du milliardaire décédé en prison en 2019 avant son procès pour exploitation sexuelle, continue de peser sur la présidence de Donald Trump, qui fut autrefois proche de ce financier.
La controverse ne concerne pas seulement Washington : le Premier ministre britannique Keir Starmer a récemment limogé son ambassadeur à Washington, Peter Mandelson, après des révélations sur ses relations étroites avec Epstein.
Donald Trump et son épouse Melania seront reçus mercredi 17 septembre par le roi Charles III et la reine Camilla au château de Windsor, avant une journée plus politique jeudi avec Keir Starmer à Chequers, la résidence de campagne du Premier ministre, située à 70 km de Londres.
Des milliers de manifestants sont attendus à Londres mercredi, même si le président américain prévoit d’éviter la capitale et les bains de foule.

