France

Cyclone à Mayotte : L’archipel avant et après le passage de Chido, en photos

Marion PignotMarion PignotPublié le 17/12/2024 à 12h21

Samedi, Chido a dévasté Mayotte, laissant derrière lui d’importants dégâts et un bilan de pertes humaines lourd. Trois jours après le passage de ce cyclone, le plus intense qu’ait connu Mayotte depuis quatre-vingt-dix ans, la solidarité nationale commence à s’organiser. L’archipel meurtri est en manque de tout et les habitants s’alarment de la situation sanitaire qui se dégrade.

Pour l’heure, le bilan officiel s’élève à 21 morts à l’hôpital et le préfet local a mis sur pied une « mission de recherche des morts ». Mais les autorités en redoutent « plusieurs centaines », peut-être même « quelques milliers » dans ce territoire et département le plus pauvre de France. « Le bilan sera lourd, trop lourd », a prédit lundi le ministre démissionnaire de l’Intérieur Bruno Retailleau.

Dans ce contexte, le Copernicus Emergency Management Service (Cems) a été déclenché par le Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (Cogic). La technologie spatiale permet de venir en aide aux populations et d’orienter les équipes de secouristes engagées sur les zones touchées. Elle permet également de voir, en images, l’étendue des dégâts.

Cette image tirée d’une vidéo diffusée par la gendarmerie nationale montre les dégâts massifs causés par le cyclone Chido sur le territoire français de Mayotte, le dimanche 15 décembre 2024.
Gendarmerie nationale / SIPA

Cette image tirée d’une vidéo diffusée par la gendarmerie nationale montre les dégâts massifs causés par le cyclone Chido sur le territoire français de Mayotte, le dimanche 15 décembre 2024.

Une autre image tirée d’une vidéo diffusée par la gendarmerie nationale, qui met en lumière la vulnérabilité de nombreux logements dans le petit archipel de l’océan Indien, où environ un tiers de la population vit dans de l’habitat précaire, qui a été entièrement détruit. Selon les données les plus récentes de l’Insee (qui datent de 2017), quatre habitations sur dix sont en tôle à Mayotte, et trois sur dix n’ont pas l’eau courante.
Gendarmerie nationale / SIPA

Une autre image tirée d’une vidéo diffusée par la gendarmerie nationale, qui met en lumière la vulnérabilité de nombreux logements dans le petit archipel de l’océan Indien, où environ un tiers de la population vit dans de l’habitat précaire, qui a été entièrement détruit. Selon les données les plus récentes de l’Insee (qui datent de 2017), quatre habitations sur dix sont en tôle à Mayotte, et trois sur dix n’ont pas l’eau courante.

À Mayotte, des satellites optiques et radar sont programmés afin de cartographier la zone sinistrée. Le Centre national d’études spatiales (Cnes) fournit des images satellites grâce aux satellites français Pléiades au cœur de ce dispositif. Ces images sont assez précises pour permettre de caractériser l’impact du cyclone sur le bâti, au travers de la fourniture de cartes de gradation de dommages.
Cnes/AP/SIPA / SIPA

À Mayotte, des satellites optiques et radar sont programmés afin de cartographier la zone sinistrée. Le Centre national d’études spatiales (Cnes) fournit des images satellites grâce aux satellites français Pléiades au cœur de ce dispositif. Ces images sont assez précises pour permettre de caractériser l’impact du cyclone sur le bâti, au travers de la fourniture de cartes de gradation de dommages.

Le Copernicus Emergency Management Service (Cems) a été déclenché par le Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (Cogic). Les routes et les ponts endommagés, les systèmes de communication coupés rendent difficiles l’organisation des secours qui manquent d’une vision d’ensemble des zones sinistrées, des lieux prioritaires. Les satellites viennent alors à la rescousse.
Maxar Technologies via AP / SIPA / SIPA

Le Copernicus Emergency Management Service (Cems) a été déclenché par le Centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (Cogic). Les routes et les ponts endommagés, les systèmes de communication coupés rendent difficiles l’organisation des secours qui manquent d’une vision d’ensemble des zones sinistrées, des lieux prioritaires. Les satellites viennent alors à la rescousse.

Cette image satellite, publiée par Maxar Technologies, montre les dégâts au port de Dzaoudzi sur le territoire français de Mayotte dans l’océan Indien après le cyclone Chido, le 16 décembre 2024.
Maxar Technologies via AP/SIPA / SIPA

Cette image satellite, publiée par Maxar Technologies, montre les dégâts au port de Dzaoudzi sur le territoire français de Mayotte dans l’océan Indien après le cyclone Chido, le 16 décembre 2024.

Cette combinaison d’images avant et après publiées par Maxar Technologies montre les dommages causés à la rue du Collège, à Mamoudzou, sur le territoire français de Mayotte, dans l’océan Indien, après le cyclone Chido, le 16 décembre 2024.
Maxar Technologies via AP / SIPA / SIPA

Cette combinaison d’images avant et après publiées par Maxar Technologies montre les dommages causés à la rue du Collège, à Mamoudzou, sur le territoire français de Mayotte, dans l’océan Indien, après le cyclone Chido, le 16 décembre 2024.

Cette combinaison d’images avant et après publiées par Maxar Technologies montre les dégâts causés au collège de Kwalé à Mayotte, après le cyclone Chido, le 16 décembre 2024.
Maxar Technologies via AP / SIPA / SIPA

Cette combinaison d’images avant et après publiées par Maxar Technologies montre les dégâts causés au collège de Kwalé à Mayotte, après le cyclone Chido, le 16 décembre 2024.

Cette combinaison d’images avant et après publiées par Maxar Technologies, de gauche à droite, montre les dégâts causés à Mamoudzou sur le territoire français de Mayotte dans l’océan Indien après le cyclone Chido, le 16 décembre 2024.
/AP/SIPA / SIPA

Cette combinaison d’images avant et après publiées par Maxar Technologies, de gauche à droite, montre les dégâts causés à Mamoudzou sur le territoire français de Mayotte dans l’océan Indien après le cyclone Chido, le 16 décembre 2024.

Capture d’écran du site du dispositif de gestion d’urgence du programme Copernicus, lundi 16 décembre 2024. Selon le Cems, les points rouges représentent les bâtiments détruits et les points orange et jaunes ceux qui ont été endommagés ou possiblement endommagés.
Copernicus / Copernicus

Capture d’écran du site du dispositif de gestion d’urgence du programme Copernicus, lundi 16 décembre 2024. Selon le Cems, les points rouges représentent les bâtiments détruits et les points orange et jaunes ceux qui ont été endommagés ou possiblement endommagés.

A Mayotte, un couvre-feu a été mis en place afin d’éviter les pillages, trois jours après le passage de ce cyclone, dans l’archipel meurtri qui est en manque de tout et où les habitants s’alarment d’une situation sanitaire qui se dégrade. Comme ici, dans le quartier très habité de Bandrajou.
Cems/Copernicus / Cogic/Communiqué de presse

A Mayotte, un couvre-feu a été mis en place afin d’éviter les pillages, trois jours après le passage de ce cyclone, dans l’archipel meurtri qui est en manque de tout et où les habitants s’alarment d’une situation sanitaire qui se dégrade. Comme ici, dans le quartier très habité de Bandrajou.

Le bilan officiel s’élève à 21 morts à l’hôpital et le préfet a mis sur pied une « mission de recherche des morts ». Mais les autorités redoutent « plusieurs centaines » de morts, peut-être même « quelques milliers » dans ce département le plus pauvre de France. Ici, le port de Mamoudzou dévasté.
Cems/Copernicus / Cogic/Communiqué de presse

Le bilan officiel s’élève à 21 morts à l’hôpital et le préfet a mis sur pied une « mission de recherche des morts ». Mais les autorités redoutent « plusieurs centaines » de morts, peut-être même « quelques milliers » dans ce département le plus pauvre de France. Ici, le port de Mamoudzou dévasté.