Croatie – France : Malgré un match insipide, les Bleus voient « une lueur d’espoir » avant le quart de finale retour

Parmi les journalistes qui suivent l’équipe de France, il y a nous, les aigris, et les optimistes. Après la défaite 2-0 des Bleus en Croatie à l’issue de leur quart de finale aller de Ligue des nations, un confrère a posé à Didier Deschamps la question du renversement de situation au match retour, façon Ukraine 2013. « C’est une belle image, a répondu DD. On a perdu cette première manche, on va tout faire pour aller gagner la deuxième avec cet objectif. »

Question presque trop sympa au vu de la copie rendue par les joueurs d’une équipe de France à l’âme inhabitée et aux jambes saturées d’acide lactique – quelle belle invention encore, ces quarts de finale d’une compétition en bois au sommet de la saison. « Il n’y a pas grand-chose qui m’a plu dans cette première mi-temps », regrette DD, qui pour une fois a vu la même chose que nous.

« Entamer le match retour très fort » pour espérer, le plan de Guendouzi

Les Bleus ont été rapidement menés après le but de Budimir (26e). Et ils auraient pu l’être encore plus tôt si Mike Maignan n’avait pas montré à Konaté – que l’on aime beaucoup au demeurant – pourquoi il est le gardien titulaire des Bleus. Qu’Ibou veuille tenter une reconversion dans les buts, soit, mais il faut prévenir avant de toucher le ballon avec la main dans la surface. Mention spéciale aussi à Jules Koundé, qui s’est fait déborder sur son aile sur chaque but.

Malgré tout, « il y a des lueurs d’espoir pour le match retour. Il va falloir entamer le match très fort et enflammer le Stade de France pour qu’il nous pousse. », veut croire Mattéo Guendouzi, rassuré par une fin de match riche en occasions pour les Bleus. Si elles étaient rentrées… Oui, mais on fait un peu ce qu’on veut avec des si. « Il y a des choses positives, résume l’ancien Marseillais. Il reste un match dimanche, on sait qu’on a la qualité pour renverser le match retour. » Reste à savoir si le cœur y sera.