France

Crack à Paris : Tout savoir sur ce dérivé de la cocaïne

Le 21 juillet dernier, lors de l’investiture de Laurent Nunez à son nouveau poste de préfet de police de Paris, Gérald Darmanin lui avait fixé un ultimatum sur le crack. Il souhaitait que « d’ici un an, et que ce grave problème sanitaire et sécuritaire, qui pourrit la vie des Parisiens, soit réglé ». Cela s’est rapidement traduit, le 5 octobre, par l’évacuation du site de Forceval, à proximité de la porte de la Villette, où plusieurs centaines d’usagers de crack s’étaient installés. Depuis la police patrouille pour éviter toute reformation d’un site de consommation à ciel ouvert mais le crack n’a pas disparu des rues parisiennes.

Car ce dérivé de la cocaïne, très addictif, représente un problème complexe de santé et de sécurité publiques. Il concerne un public majoritairement très défavorisé, parfois sans-papiers et souvent fragile psychologiquement, ce qui ne facilite pas la sortie de l’addiction. Mais surtout les solutions pour venir à bout du crack sont loin de faire l’unanimité avec un abcès de fixation, les « salles de shoot » ou Halte Soins Addictions où, comme à Lariboisière (10e arrondissement), les toxicomanes peuvent consommer à l’abri et en sécurité dans l’optique d’une prise en charge plus tard. Nous vous expliquons tous ces enjeux en détail dans la vidéo placée en tête de l’article. Bon visionnage !