Coupe du monde des clubs 2025 : On vous présente les vraies pépites pour qui la compétition mérite d’être regardée
Here we go again… A peine remisées les émotions de la victoire du PSG en Ligue des champions au placard qu’il faut déjà refaire son petit balluchon et repartir au mastic, le cul posé dans le canapé ou dans le hamac, pour assister aux grands débuts de la toute nouvelle Coupe du monde des clubs de la FIFA. Et si, comme nous, vous vous demandez bien comment on peut s’ambiancer sur une compétition qui va mettre aux prises des mecs cramés et d’autres carrément moisis sur patte, après une saison déjà bien trop longue, 20 Minutes et Sofascore sont là pour tenter de mettre des paillettes dans votre bouillie et vous donner envie d’au moins y jeter un œil.
Pour cela, on a choisi de faire vibrer votre corde sensible de dénicheur de talents et/ou de fan inconditionnel de Football Manager, en vous présentant les quelques joueurs frissons qui pourraient égayer notre début d’été. On parle là des possibles cracks évoluant loin de notre radar européen, ne vous attendez donc pas à y voir des Doué ou autre Endrick. Partant du principe qu’on a aussi une vie en dehors du bureau et qu’on ne la passe pas forcément à regarder les matchs des Seattle Sounderers ou de Pachuca, on a fait appel à de vrais pros, ceux du célèbre compte Twitter Data’Scout, à qui aucune pépitas n’échappe.
Franco Mastantuono (CF River Plate)
Au lendemain de leur triomphe en finale de Ligue des champions, les supporters parisiens pensaient avoir raflé la mise en obtenant l’accord de l’élégant numéro 10 de River Plate Franco Mastantuono, sauf qu’entre-temps tonton Florentino Perez est passé par là, raflant la mise au nez et à la barbe de Nasser Al-Khelaïfi.

L’avis de Data’Scout : « C’est LE plus gros talent restant en Amérique du Sud à l’heure actuelle. Après des débuts timides en pro, il a passé un cap ces derniers mois et semble mûr pour passer au niveau supérieur. C’est un pur numéro 10 avec tout ce que ça implique : un passeur créatif et dribbleur, élégant et pas très explosif. C’est le leader technique d’un River en difficulté, hâte de voir s’il parviendra à jouer avec le même relâchement qu’en Argentine. Si c’est le cas on risque de voir des contrôles orientés dans tous les sens ! On regrette vraiment que le PSG l’ait raté, c’est un joueur destiné à un très bel avenir. »
Wesley (Flamengo)
21 piges et déjà 130 matchs avec Flamengo, ça vous pose un peu le CV de Wesley, ce défenseur central brésilien appelé pour la première fois avec la Seleçao en mars dernier lors de la victoire face à la Colombie. Pas sûr en revanche qu’il ait de quoi frapper à la porte des plus grosses écuries du Vieux Continent.

L’avis de Data’Scout : « Développé par Sampaoli, il est surtout reconnu pour ses grosses qualités athlétiques (vitesse, puissance). Ses courses avec ballon sont intéressantes mais il est brouillon dans le dernier tiers. Son déficit technique est en partie lissé par son activité mais va probablement l’empêcher d’aller dans un club prétendant à la victoire en Ligue des champions. On peut typiquement l’imaginer en Série A, en PL ou en Bundesliga dans une équipe ayant besoin d’un latéral/piston dynamique. Pourquoi pas la Roma de Gasperini ? »
Obed Vargas (Seattle Sounderers)
Inconnu au bataillon de 20 Minutes, Obed Vargas pourrait vite se faire connaître du grand public, lui qui est déjà au top des charts de MLS, lui qui évolue comme milieu de terrain au Seattle Sounderers, qui affronteront le PSG le 23 juin prochain.

L’avis de Data’Scout : « C’est un milieu très complet qui brille autant par son activité offensive que défensive. Notre algorithme de performance le classe déjà comme le quatrième meilleur milieu relayeur de MLS, alors qu’il n’a que 19 ans. On pourrait le comparer à un Corentin Tolisso d’il y a quelques années. Forcément, on est très curieux de voir si ce profil très complet va parvenir à exister face à une adversité plus relevée. Pourquoi ne pas se diriger par la suite vers un gros club d’Eredivisie ? C’est pour nous l’un des jeunes les plus prometteurs de cette compétition. »
Elias Montiel (Pachuca)
Aussi bronzé que son homologue français Bernard, Elias Montiel pourrait profiter de ce Mondial des clubs pour taper dans l’œil des clubs européens dans les semaines à venir. Ce milieu de poche (1,70 m), que nous n’avions pas mis dans cette liste à l’origine, nous a été conseillé par nos amis pros de la data.

L’avis de Data’Scout : « C’est un joueur combatif réputé pour sa capacité à courir partout et à récupérer le ballon, avant de trouver un partenaire plus haut sur le terrain grâce à sa belle qualité de passe. Très curieux de voir s’il parviendra à agir comme un regista face à une adversité plus forte qu’au Mexique, car il aura forcément beaucoup moins de temps et d’espace pour organiser le jeu lors de cette Coupe du Monde des clubs. C’est un gros test qui pourrait lui ouvrir les portes de l’Europe, le Portugal ou un petit club de Série A dans un premier temps par exemple. »
Fidel Ambriz (CF Monterrey)
Un peu en retard sur son plan de développement, Fidel Ambriz aura tout à prouver sous les couleurs du CF Monterrey cet été aux USA. Enfin, c’est ce qu’on nous a dit et on est du genre à croire les gens sur parole.

L’avis de Data’Scout : « C’est un joueur dont les scouts d’Amérique du Sud parlaient déjà il y a deux ans, quand il brillait avec Leon. Il était attendu en Europe… mais a finalement signé à Monterrey pour plus de 6 millions d’euros, une grosse somme pour le championnat mexicain. A 22 ans, il n’est pas au pic de sa « hype » car il tarde à confirmer les gros espoirs placés en lui. Pas certain de le voir arriver en Europe car son contrat avec Monterrey court jusqu’en 2028 et il faudrait une belle somme pour l’en déloger. Je suis surtout curieux de voir ce qu’il est devenu car on l’a perdu de vue depuis qu’il a décidé de rester au Mexique. C’est un grand 6, à l’aise balle au pied et réputé pour sa grinta. Mais est-ce suffisant ? »

