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Coupe du monde 2023 de rugby : Les organisateurs espèrent un climat social « apaisé » en France en septembre

Les organisateurs d’événements sportifs en France doivent un peu se ronger les ongles en ce moment. La raison ? Les manifestations répétées contre la réforme des retraites mise en place par le gouvernement. Si le marathon de Paris va bien se dérouler normalement dimanche, selon France Bleu, la Coupe du monde de rugby arrive à grand pas, derrière, en septembre et octobre dans l’Hexagone.

« Je ne suis pas devin, mais on peut espérer que d’ici [là], la situation se soit apaisée et réglée, a déclaré Jacques Rivoal, président du comité d’organisation de la Coupe du monde 2023 de rugby, en marge de la signature d’une convention à Toulouse, futur camp de base de la sélection du Japon. On prépare une Coupe du monde, il faut prendre en compte son environnement, mais on est confiant dans le fait que les gens se retrouveront pour faire la fête pendant deux mois. »

« On n’a pas pris de retard »

Jacques Rivoal a indiqué que ses équipes travaillaient « très étroitement avec les services de l’Etat » en matière de sécurité et de mobilité, sans pour autant s’en alarmer outre mesure. « On n’est pas très inquiet, d’autant plus que, dans le rugby, il n’y a à ma connaissance pas eu un seul match avec des débordements, a-t-il souligné. Il y a une culture très particulière autour des matchs de rugby. »

A un peu plus de cinq mois du match d’ouverture de la compétition entre la France et la Nouvelle-Zélande, l’organisation est dans les temps, selon le dirigeant : « On n’a pas pris de retard. On avait une réunion récemment avec World Rugby et on nous a dit qu’on était même plutôt en avance par rapport à ce qui s’était passé par exemple au Japon il y a quatre ans. »