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Corée du Sud : « On dirait une purge ou une révolution », s’insurge Trump sur la situation politique à Séoul

Donald Trump va-t-il mettre à l’arrêt les relations économiques avec la Corée du Sud ? Quelques heures avant de recevoir le président Lee Jae-myung à la Maison Blanche, son homologue américain s’en est pris à Séoul.

« QUE SE PASSE-T-IL EN COREE DU SUD ? On dirait une purge ou une révolution. Nous ne pouvons pas faire des affaires dans le pays dans ces conditions », a écrit le président américain sur son réseau Truth Social, sans préciser explicitement à quoi son attaque faisait référence.

Crise politique à Séoul

Le dirigeant sud-coréen doit être reçu à midi heure locale par Donald Trump, avec lequel il aura ensuite un entretien dans le Bureau ovale, où son hôte a déjà rudoyé publiquement les présidents ukrainien et sud-africain. Reste donc à savoir si la rencontre tournera également au traquenard pour le président Lee, classé à gauche et arrivé au pouvoir en juin après d’incroyables soubresauts politiques.

Il a succédé au conservateur Yoon Suk Yeol, destitué en avril après avoir tenté d’imposer la loi martiale. Il est possible que le message de Donald Trump fasse référence à cette crise politique dont le paroxysme remonte à la fin de l’année 2024, et aux procédures judiciaires qui ont suivi.

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L’ancien président sud-coréen, qui a tenté de renverser le pouvoir civil le 3 décembre 2024 en envoyant des soldats armés au parlement, est actuellement détenu tout comme son épouse. Des procureurs sud-coréens ont par ailleurs lancé dimanche un mandat d’arrêt contre l’ancien Premier ministre Han Duck-soo, soupçonné d’avoir aidé Yoon Suk Yeol à déclarer la loi martiale et d’avoir ensuite menti devant un tribunal.