France

« Comedy Class » ne modifie pas sa formule en saison 2.

Éric Judor a déclaré au début du premier épisode de la saison 2 de « Comedy Class » que « la saison 1, c’était pas ouf, sauf sur la fin, où il y a eu des perles ». Pour cette deuxième saison, seuls douze candidats, sept hommes et cinq femmes, ont été sélectionnés pour participer aux épreuves en public à la Cité Fertile de Pantin.


« On reconnaît, la saison 1, ce n’était pas génial, sauf vers la fin, où il y a eu quelques perles », déclare Éric Judor au début du premier épisode de la saison 2 de « Comedy Class », disponible depuis ce vendredi sur Prime Video. Première ou deuxième lecture ? Force est de constater que la première édition de cette compétition d’humoristes manquait de rythme.

L’émission s’était aventurée sur les routes de France et de Belgique pour un casting gigantesque dans le but de dénicher le talent le plus prometteur du stand-up. Les participants étaient de profils variés — peut-être trop — et les contraintes liées au montage ne permettaient pas de vraiment s’attacher aux jeunes humoristes, qui n’avaient pas l’espace nécessaire pour déployer l’étendue de leur humour. Un trop grand nombre d’entre eux disparaissaient rapidement de l’aventure, victimes d’une punchline maladroite ou d’une blague ratée. Frustrant.

Douze candidats, un seul lieu de tournage

Pour cette nouvelle saison, la production a apporté des modifications. Seuls douze candidats sont en lice, dont sept hommes (Antek, Dudley, Antony Giuliani, Etienne Laurette, Tristan Pierre, Enzo Ricci, Victor Vauchez) et cinq femmes (Appoline, Anne Boissard, Camille Fievez, Violaine Henry, Poulet de Feu) sélectionnés lors d’un casting en amont et conviés à Paris, plus précisément à la Cité Fertile de Pantin, pour participer aux épreuves en public et tenter de remporter les 50.000 euros promis aux lauréats.

Les sièges jaunes de la première saison, sur lesquels s’asseyent les co-animateurs Éric et Ramzy, font de nouveau partie du décor, mais ne s’élèvent plus pour montrer leur enthousiasme face aux performances. Ce gimmick était effectivement superflu et les nouveaux épisodes mettent davantage l’accent sur les prestations des candidats.

Trois exercices imposés et des avertissements

Le nouveau format s’articule autour d’une présentation de soixante secondes et de quatre épreuves : une carte blanche et trois exercices imposés (l’absurde, l’humour noir et le roast – c’est-à-dire la capacité à jongler entre blagues et méchanceté pour tacler les autres).

Si un humoriste en herbe ne parvient pas à convaincre le jury, il reçoit un avertissement. S’il accumule deux avertissements, il est exclu de la compétition. « Cela signifie que chaque candidat est assuré d’avoir au moins deux passages, ce qui leur laisse plus de marge pour s’exprimer et montrer leur style d’humour au public », confie la production, ajoutant que « Comedy Class est au « talent shows » ce que « Burger Quiz » est aux jeux télévisés ».

Jonathan Cohen, Laura Felpin, Paul Mirabel et Valérie Lemercier dans le jury

Cette comparaison est pertinente, car au-delà de l’aspect compétitif, l’humour est omniprésent. Les mini-sketchs d’Éric et Ramzy, qui agrémentaient la saison 1, sont de retour, tout aussi drôles, et le duo est secondé dans sa fonction de jury par des figures emblématiques de l’humour français : Jonathan Cohen, Laura Felpin, Paul Mirabel et Valérie Lemercier ne manquent ni de conseils ni de répliques humoristiques.

Qui succédera à Sofiane Soch, vainqueur de la saison 1 ? Réponse dans l’épisode final, où ne demeurent que quatre candidats. À vos marques. Prêts ? Riez !