Chauffage connecté : Réduire la facture avec toutes les installations

Dès le 1er janvier 2027, un système de régulation de chauffage par pièce ou par zone, programmable heure par heure, devient obligatoire, quel que soit le type de local (décret n°2023-444 du 7 juin 2023). En 2024-2025, les Français ont dépensé en moyenne entre 1.200 et 1.540 euros pour leur chauffage au gaz naturel, et environ 1.660 euros pour leur chauffage électrique.

L’humidité s’installe, les températures descendent progressivement, et il sera bientôt temps de rallumer la chaudière et les radiateurs ! Que ce soit pour une première installation ou un renouvellement d’équipement, le chauffage connecté est aujourd’hui plus pertinent que jamais.

Alors que les températures deviennent de plus en plus douces, et que notre consommation d’électricité et de gaz tend vers davantage de sobriété, l’augmentation des prix de l’énergie ces dernières années nous incite à modérer notre consommation. Pour nous aider, des dispositifs tels que les thermostats, les têtes de robinet thermostatiques et les adaptateurs pour radiateurs existants peuvent permettre d’économiser entre 5 et 30 % sur la facture sans compromettre le confort. 20 Minutes vous aide à dépenser moins.

Une installation 2.0 pour un coût réduit

Le chauffage dit « connecté » n’est évidemment pas une nouveauté. Il faut remonter aux années 2010 pour voir des entreprises comme Nest (acquise par Google) ou Netatmo lancer leur premier thermostat 2.0. Il s’agit d’un petit boîtier relié à une chaudière via le Wifi, permettant de régler avec précision le chauffage jour par jour, heure par heure, et de le contrôler à distance. Grâce à la géolocalisation de votre smartphone, il peut même s’arrêter automatiquement en cas d’absence et se déclencher lorsque vous vous approchez de votre domicile.

Une autre fonctionnalité de l’application est le suivi précis de sa consommation d’énergie, convertie par certaines applis en euros. On peut ainsi connaître à tout moment le montant des dépenses. Cela n’a rien à voir avec les vieux thermostats de grand-père, gradués de 1 à 6, qui n’avaient pas évolué depuis tant d’années. Attention : à partir du 1er janvier 2027, un système de régulation de chauffage par pièce ou par zone, programmable heure par heure, sera obligatoire, quel que soit le type de local (décret n°2023-444 du 7 juin 2023). Un thermostat connecté est donc particulièrement adapté.

Un investissement entre 200 et 250 euros

Les thermostats connectés sont donc plus que jamais d’actualité. Il n’est pas nécessaire de faire appel à un installateur : leur mise en œuvre est relativement simple. Comptez un budget d’environ 200 à 250 euros pour un modèle de Google, Netatmo, Somfy, Bosch, Honeywell ou tado°, qui sera amorti en quelques années.

Il est toutefois essentiel de vérifier la compatibilité de ces appareils avec votre chaudière (à gaz, fioul, électrique ou à condensation). À noter que certains fabricants, tels qu’Atlantic, Daikin et Frisquet, proposent leurs propres thermostats connectés, optimisés pour leurs modèles récents. Mais il est possible d’aller encore plus loin dans la quête d’économies.

Des robinets thermostatiques mieux adaptés

Un thermostat connecté régule la température générale de votre appartement ou maison, mais ne s’adapte pas selon les pièces. Pourquoi chauffer la salle de bains toute la journée, alors qu’elle n’a besoin d’être chauffée qu’en matinée et le soir ? De même, les chambres peuvent voir leur chauffage coupé durant la journée puis rallumé une heure ou deux avant le coucher. Pour cela, vous pouvez équiper vos radiateurs à eau chaude de robinets thermostatiques connectés, remplaçant ainsi les habituelles têtes de robinet.

Le principe est le même que pour les thermostats connectés : via une application dédiée, chaque robinet thermostatique peut être programmé pour chauffer une pièce à la température souhaitée, au moment voulu, et pour la durée désirée. Toutefois, ce type d’équipement nécessite un certain investissement : comptez entre 30 et 90 euros selon que vous vous équipez chez Sedea, MOES, tado° ou Netatmo. C’est pourquoi il est intéressant d’acheter ces têtes par packs, souvent disponibles en kits de démarrage avec un thermostat connecté.

Notre dossier «Coût de la vie»

Radiateurs électriques : pas de panique !

Pour les radiateurs électriques, deux solutions s’offrent à vous pour les connecter. Puisqu’il n’y a pas de chaudière, chaque radiateur fonctionne indépendamment. Il est possible de remplacer vos vieux radiateurs par des modèles récents et connectés. Le prix de ces radiateurs varie considérablement en fonction de leur taille, puissance et marque (jusqu’à plusieurs centaines d’euros). Il est recommandé de rester fidèle à une seule marque pour une gestion harmonisée de l’installation depuis une application unique.

Une solution plus économique pour éviter de se rééquiper consiste à installer sur chaque radiateur existant un petit boîtier qui transformera votre ancien appareil en radiateur connecté. Pour quelques dizaines d’euros par radiateur, il est ainsi possible de « mettre à jour » une installation sans forcément la remplacer, tout en centralisant le contrôle depuis une même application.

Les marques Avidsen, Konyks, Sedea… proposent ces dispositifs. C’est une solution avantageuse, surtout pour les locataires. En équipant trois à cinq radiateurs en moyenne, le budget dépensé ne dépassera pas 150 euros, avec un retour sur investissement quasi immédiat, et la possibilité d’emporter son matériel en cas de déménagement.

En 2024-2025, les Français ont dépensé en moyenne entre 1.200 et 1.540 euros pour leur chauffage au gaz naturel, et environ 1.660 euros pour le chauffage électrique.