France

C’est l’heure du BIM : Mobilisation sur les retraites, Trump en sursis et la centrale de Zaporojie inquiète

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.

Emmanuel Macron va savoir ce jeudi si son intervention de mercredi a permis de calmer le jeu ou à au contraire attiser la colère au sujet de la réforme des retraites. Pour la neuvième fois depuis janvier, les syndicats appellent en effet à une journée de grèves et de manifestations, convaincus que le « mépris » et le « déni » du chef de l’Etat, attendu en début d’après-midi à Bruxelles pour un conseil européen, vont renforcer la détermination des opposants. Cette journée est surtout la première organisée au niveau national après l’adoption de la loi via l’arme constitutionnelle du 49.3, le 15 mars. Dans les transports, la SNCF a prévenu que les circulations seront « fortement perturbées » et du côté de la RATP, presque toutes les lignes du métro parisien seront « très perturbées ».

Le suspense reste entier autour du sort que va réserver dans les prochains jours la justice à Donald Trump. Alors que New York et l’Amérique sont suspendus à une possible inculpation de l’ancien président dans l’affaire Stormy Daniels, le grand jury qui doit se prononcer sur d’éventuelles charges ne s’est pas réuni mercredi, selon les médias américains. Le timing d’une annonce, entre ce jeudi ou la semaine prochaine, reste flou. On ne sait surtout pas s’il s’agit d’un contretemps technique ou d’un signe que le dossier du procureur n’est pas solide. Mais, quoi qu’il en soit, Donald Trump reste cerné par les affaires, avec des enquêtes sur les documents classifiés et la présidentielle de 2020.

Le spectre d’une catastrophe nucléaire plane une nouvelle fois au-dessus de l’Ukraine. Dans le sud-est du pays, la sûreté nucléaire de la centrale de Zaporojie se trouve dans un « état précaire », a en effet mis en garde mercredi le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi. Selon l’organisation, la « dernière ligne électrique de secours » de la plus grande centrale d’Europe, endommagée depuis le 1er mars, reste « déconnectée et en réparation ». Or, elle lui permet en dernier recours d’assurer la sécurité nucléaire, en refroidissant notamment ses réacteurs.