France

C’est l’heure du BIM : La réforme des retraites à l’Assemblée, beaucoup moins de trains mardi et le PSG stagne

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.

Avant la mobilisation dans la rue mardi, la réforme des retraites arrive ce lundi à l’Assemblée. Les députés donnent en effet le coup d’envoi des débats en commission sur le très contesté projet. A partir de 9h30, la soixantaine de parlementaires de la commission des Affaires sociales va plancher, article par article, sur le texte, avant l’épreuve dans l’hémicycle à compter du 6 février. Et dès dimanche, le ton est franchement monté d’un cran après les déclarations d’Elisabeth Borne, assurant que le report de l’âge de départ n’est « plus négociable ». Les oppositions n’ont pas du tout apprécié cette sortie. Et plus problématique pour l’exécutif : même le vice-président exécutif de LR Aurélien Pradié a critiqué le « coup de menton » de la Première ministre.

Pour la deuxième journée de mobilisation contre la réforme des retraites, la circulation des trains va être « fortement perturbée » mardi. La SNCF prévoit deux TGV sur cinq sur l’axe Nord, un sur deux dans l’Est, un sur quatre sur l’arc Atlantique, un sur deux sur le Sud-Est et deux sur cinq pour les Ouigo. Pour les trains régionaux, elle prévoit deux TER sur 10 en moyenne, et en Ile-de-France un train sur trois sur les lignes A, B, H et U, ainsi qu’un train sur quatre sur la ligne K, et un train sur 10 pour les lignes C et D (en partie fermées), E, J, L, N, P et R. La RATP table de son côté sur « un trafic très perturbé sur les réseaux RER et Métro et légèrement perturbé sur le réseau de surface (Bus et Tramway) ». Ainsi, 8 tramways et 8 bus sur 10 circuleront sur l’ensemble du réseau. Sur les RER A et B, 1 train sur 2 circulera aux heures de pointe.

Le début d’année du PSG est à oublier. Battu précédemment par Rennes et Lens, Paris a concédé un triste match nul face à Reims (1-1), dimanche, et n’avance plus en championnat. Au-delà du résultat, c’est la manière et l’état d’esprit affiché par les hommes de Christophe Galtier qui ont de quoi inquiéter à 15 jours du match crucial face au Bayern en Ligue des champions. Le mois de février s’annonce ainsi aussi compliqué que décisif pour le club de la capitale, qui va devoir vite se secouer au risque de tout perdre.