France

C’est l’heure du BIM : Fusillade à Hambourg, trafic SNCF perturbé et nouvelles fissures dans des réacteurs nucléaires

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap pour vous aider à y voir plus clair.

Plusieurs tués dans un centre de Témoins de Jéhovah

Plusieurs personnes ont été tuées et d’autres grièvement blessées lors d’une fusillade jeudi soir dans un centre des Témoins de Jéhovah à Hambourg, a annoncé la police. Aucun bilan exact de l’attaque n’avait été donné par la police à 3 heures du matin. Plusieurs médias, dont le quotidien Bild, qui évoque un « bain de sang », affirment que la fusillade aurait fait sept morts et huit blessés graves.

Le tireur ferait partie des personnes décédées sur place, a précisé la police, indiquant n’avoir à ce stade « aucune indication sur des auteurs en fuite ». « Un grand nombre de forces de l’ordre sont sur place », ajoute sur Twitter la police de Hambourg.

Le trafic à la SNCF toujours « fortement perturbé » vendredi et ce week-end

La moitié de ses TGV Inoui et Ouigo supprimés, ainsi que 60 % de ses TER, et un niveau de service qui devrait rester équivalent tout au long du week-end : voilà les prévisions de la SNCF.

Le groupe public appelle donc les voyageurs à « annuler ou reporter leurs déplacements le 10 mars et le week-end », alors qu’une grève reconductible a été lancée mardi à l’appel de tous les syndicats de cheminots contre la réforme des retraites.

D’autres fissures « non négligeables » découvertes dans deux réacteurs nucléaires

Après la découverte d’une fissure à Penly 1, les déconvenues s’enchaînent. EDF a détecté jeudi un autre défaut « non négligeable » dû à un phénomène dit de fatigue thermique sur une soudure d’une tuyauterie de secours dans deux réacteurs, selon l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

Une complication de plus qui pourrait bouleverser le calendrier de maintenance des centrales françaises. Des contrôles « ont permis de détecter la présence de fissures de fatigue thermique », sur des conduites d’urgence « considérées comme sensibles à la corrosion sous contrainte » dans le réacteur 2 de la centrale nucléaire de Penly (Seine-Maritime) et le réacteur 3 de la centrale de Cattenom (Moselle), selon une note de l’ASN.