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Cessez-le-feu à Gaza : Le cabinet de sécurité israélien donne son feu vert à l’accord de trêve avec le Hamas

Réuni depuis ce matin, le cabinet de sécurité israélien a donné son feu vert à l’accord de trêve avec le Hamas. Il doit entrer en vigueur dès dimanche, d’après le gouvernement.

Cette décision doit permettre la libération d’otages détenus dans la bande de Gaza et l’arrêt des bombardements sur l’enclave palestinienne. Trente-trois otages sont concernés par la première vague de libération, dont les deux Franco-israéliens, Ofer Kalderon et Ohad Yahalomi. Ils devraient être échangés contre des Palestiniens incarcérés en Israël.

Quinze mois de guerre, des milliers de victimes

« Après avoir examiné tous les aspects politiques, sécuritaires et humanitaires de l’accord proposé et considérant que celui-ci soutient la réalisation des objectifs de guerre », le cabinet de sécurité « a recommandé au gouvernement d’approuver ce projet », indique un communiqué du Bureau du Premier ministre, Benyamin Netanyahou. Le Conseil des ministres doit se réunir « plus tard dans la journée ».

L’Union européenne est prête à remettre en place sa mission d’assistance au poste-frontière de Rafah, entre Gaza et l’Egypte, après l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, a indiqué de son côté la cheffe de la diplomatie européenne Kaja Kallas.

Cette trêve intervient après quinze mois de guerre à la suite des massacres du 7 octobre 2024 perpétrés par le Hamas, dans le sud d’Israël. 1.210 Israéliens, pour l’essentiel des civils, avaient été tués et 250 autres faits prisonniers. Une centaine de ces otages se trouveraient toujours à Gaza, l’incertitude étant totale sur le sort d’une partie d’entre eux.

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En représailles, Israël est intervenu militairement dans la bande de Gaza entraînant une catastrophe humanitaire pour les deux millions de Palestiniens. 46.707 personnes, en majorité des civils, ont été tuées à Gaza selon les données du ministère de la Santé du Hamas jugées fiables par l’ONU.