France

Cécile de France et Marthe Bonnard, le même capital sympathie

La peinture au cinéma, ça ne se construit pas en un seul coup de pinceau. Cécile de France en Marthe Bonnard, femme du peintre mais surtout figure essentielle dans le travail de l’artiste, entre la muse et l’obsession, est conscience du rôle à jouer devant la caméra de Martin Provost. « Mon personnage est énigmatique et singulier : Marthe s’est inventé un nouveau nom, une nouvelle identité, le jour où elle est tombée amoureuse de Pierre Bonnard qui était son idéal », confie, captivée, Cécile de France à 20 Minutes.

Cécile de France et son capital sympathie

Ce que l’on remarque très vite, c’est le parallèle évident entre Cécile de France (Un secret, la trilogie Klapisch, Le Gamin au vélo, etc.) et le personnage qu’elle incarne, humain, avenant et également sympathique. On s’attache à Marthe à hauteur que l’on aime vibrer devant les émotions que transpire l’actrice. Cécile de France, diplômée des Beaux-Arts, a une véritable appétence pour l’art et la peinture. Ce qui la rapproche encore plus de Marthe. On s’attache à son personnage.

Malgré le côté sympathique, le film met en avant la complexité d’un personnage féminin, sublimée par la place du peintre – merveilleusement incarné par Vincent Macaigne, dans la vie de cette femme mystérieuse. « Marthe est très vite enfermée dans ses mensonges, dans son monde, et à un moment donné, elle va devenir une artiste peintre aussi. Et ensuite elle devient psychotique… Toutes ces trajectoires l’amènent vers une fusion totale avec l’homme de sa vie, Pierre Bonnard », confirme l’actrice.

Une interview vidéo, un décryptage qui mêle peinture et cinéma, est à retrouver en tête de cet article.