Cancer de Charles III : le roi annonce une « bonne nouvelle » en 2026 avec un traitement « réduit »

Le roi Charles III a annoncé qu’il pourrait suivre « un programme de traitement réduit » à partir de 2026, lors d’un message télévisé diffusé vendredi sur Channel 4. Il a également souligné que « 50 % d’entre nous seront diagnostiqués avec cette maladie à un moment de notre vie », appelant à recourir au dépistage le plus tôt possible.

Près de deux ans après l’annonce de sa maladie, le roi Charles III a annoncé des améliorations dans son état de santé. Dans un message télévisé préenregistré diffusé vendredi sur Channel 4, le monarque a déclaré qu’il pourrait bénéficier « d’un programme de traitement réduit » à compter de 2026. Ce message de six minutes, enregistré fin novembre, faisait partie d’une émission dédiée à la prévention du cancer et à la collecte de fonds pour la recherche.

Âgé de 77 ans, Charles III a qualifié cette avancée de « bénédiction personnelle », tout en la considérant comme « l’illustration des avancées remarquables réalisées dans le traitement du cancer ces dernières années ». Il a noté que « 50 % d’entre nous seront diagnostiqués avec cette maladie à un moment de notre vie », exhortant les Britanniques à se soumettre au dépistage dès que possible pour « se donner toutes les chances de guérison ».

Le roi a déclaré être « profondément troublé » d’apprendre qu’« au moins neuf millions de personnes dans notre pays ne font pas les tests de dépistage qui leur sont proposés ». Selon lui, cela représente « au moins neuf millions d’occasions ratées d’obtenir un diagnostic précoce », insistant sur le fait qu’« un dépistage sauve des vies, tout simplement ». Le Premier ministre Keir Starmer a salué sur X ce « puissant message », exprimant sa satisfaction que « son traitement contre le cancer soit réduit l’an prochain ».

Le palais n’a pas fourni de détails supplémentaires concernant la nature du cancer diagnostiqué en février 2024, en dépit des références du roi au cancer de l’intestin, sans « lien personnel » selon des sources royales. Son intervention s’inscrit dans un désir affirmé de briser le tabou concernant la santé des monarques, tandis que Charles III continue d’assumer ses engagements publics, rappelant qu’un diagnostic de cancer peut être « accablant » et « parfois effrayant ».