Cambriolage au Louvre : le fabricant du monte-charge ne fait pas d’humour
La société Böcker, basée à Werne, près de Dortmund, a diffusé sur Instagram, Facebook et LinkedIn une photo de son monte-charge utilisé lors du cambriolage du Louvre, accompagnée de la légende : « Le Böcker Agilo peut transporter jusqu’à 400 kilos de trésors, à une vitesse de 42 mètres par minute, grâce à un moteur aussi silencieux qu’un murmure. » Alexander Böcker a déclaré à l’AFP avoir vendu cet appareil « il y a quelques années à un client français qui loue ce type d’équipements à Paris et sa région ».
Après le spectaculaire cambriolage du Louvre, une société allemande a décidé d’en tirer profit avec humour. Le fabricant du monte-charge utilisé par les voleurs a publié sur les réseaux sociaux une annonce pour son appareil.
Basée à Werne, près de Dortmund, la société Böcker a partagé sur Instagram, Facebook et LinkedIn une photo de son monte-charge, prise par l’AFP le jour du vol, adossé à la façade du musée. En légende, une phrase provocante : « Le Böcker Agilo peut transporter jusqu’à 400 kilos de trésors, à une vitesse de 42 mètres par minute, grâce à un moteur aussi silencieux qu’un murmure. »
Le directeur de l’entreprise, Alexander Böcker, a expliqué à l’AFP avoir vendu cet appareil « il y a quelques années à un client français qui loue ce type d’équipements à Paris et sa région ». D’après lui, ce dernier « s’est fait voler le monte-charge la semaine dernière lors d’une démonstration par les auteurs présumés du cambriolage ». Les malfaiteurs auraient ensuite « retiré le logo du client et changé la plaque d’immatriculation » avant de l’employer pour accéder au Louvre.
En découvrant les images du vol dans les médias dimanche midi, Alexander Böcker et sa femme ont immédiatement reconnu leur produit. « Quand il est apparu clairement que personne n’avait été blessé lors du braquage, nous avons pris cela avec un peu d’humour et commencé à réfléchir à la manière dont nous pourrions peut-être utiliser cela », confie le dirigeant.
L’homme d’affaires, petit-fils du fondateur de l’entreprise, assume cette communication jugée déplacée par certains : « Bien sûr, cet acte est absolument condamnable, nous en sommes tout à fait conscients », déclare-t-il. Mais il admet également avoir voulu « profiter de la notoriété du musée le plus célèbre et le plus visité au monde pour attirer un peu l’attention sur notre entreprise ».

