Barcelone-Real Madrid : Main de Tchouaméni non sifflée, penalty accordé à Mbappé, l’arbitrage va encore faire parler

Comme tous ses petits copains, avant lui, le pauvre Hernandez avait eu droit à une vidéo conspiratrice de la chaîne de télévision du Real Madrid, qui avait même réussi à mettre la main sur une vieille interview où le pauvre homme se disait sympathisant du Barça. Et bien l’arbitre du dernier clasico de la saison ne s’en est pas si mal tiré au regard de la folie du scénario et du nombre incroyable de situations douteuses à juger. Petit florilège récap des principaux moments de tension de ce match légendaire remporté par le Barça 4-3.

Situation numéro 1 : Le penalty obtenu par Mbappé

Ici, aucun doute sur la faute du gardien polonais plus qu’évidente puisqu’il arrive en retard sur Mbappé, mais plutôt sur l’appel du Français, qui semble hors-jeu au départ. Sauf que Cubarsi tente d’intercepter le ballon sur le chemin, et que par cette action, il remet en jeu Mbappé, un peu comme lors du France-Espagne de la Ligue des Nations 2021. La règle a évolué depuis, mais l’arbitre estime ici que le défenseur de la Masia n’a pas été gêné dans son intervention et que l’action peut continuer.

Notre avis : Règle foireuse mais bien interprétée. Cubarsi doit avoir la présence d’esprit de laisser le ballon passer s’il est sûr que l’attaquant est hors-jeu.

Situation numéro 2 : La faute sur Yamal avant le doublé de Kylian

A peine un quart d’heure de jeu et le Français a déjà fait très mal à une défense catalane affreusement mal alignée. Mais tout le stade réclame une faute de Valverde sur Yamal dans la moitié de terrain madrilène au départ de l’action. Au ralenti, le contact est réel, mais le champion d’Europe avec la Roja laisse traîner son pied pour obtenir un coup de sifflet.

Notre avis : Bonne décision de l’arbitre, le champion d’Europe 2024 avec la Roja initie lui-même le contact pour obtenir la faute. Souvent récompensé, mais pas cette fois.

Situation numéro 3 : La main de Tchouaméni en pleine surface

Aurélien Tchouaméni aurait pu finir les deux derniers clasicos à la douche avant même la mi-temps, mais comme lors de la finale de la Coupe du Roi, l’arbitre a préféré le jaune au rouge sur une faute en tant que dernier défenseur limite limite sur Ferran Torres. Le Français, qui a fait ce qu’il a pu pour colmater les brèches, était encore dans l’œil du cyclone alors que le Real était revenu à un but et qu’il contrait l’avant-centre catalan de la main à bout portant, alors que le ballon était contré. Mais Hernandez choisit de ne pas sanctionner, même après l’appel de la VAR

Notre avis : 90 % des arbitres auraient sans doute donné penalty, mais dans l’esprit, c’est plutôt intelligent. Tchouaméni n’agrandit pas la surface de son corps volontairement, il n’a pas le temps de dégager son bras qui n’est pas beaucoup décollé, la main est évidente mais doit-elle pour autant se siffler ? Les Catalans pesteront mais sur le but de l’égalisation à 2-2, De Jong récupère nettement le ballon du bras et pourtant la VAR n’est pas revenue dessus.

Situation numéro 4 : L’égalisation refusée à Tchouaméni

Alors que le Real pousse et manque plusieurs balles de 4-4, Tchouaméni dépose un coup de tête victorieux sur un corner à la 93e minute ou pas loin. Mbappé, hors-jeu d’un bon mètre se trouve sur la trajectoire du ballon et saute avec succès pour l’éviter, mais il est signalé en position de hors-jeu active par le juge de ligne

Notre avis : Bonne décision, Mbappé interfère clairement sur la trajectoire du ballon et le gardien du Barça, gêné, aurait sans doute pu arrêter le ballon sans la présence de l’attaquant français devant lui

Situation numéro 5 : Le but du 5-3 refusé à Barcelone

En direct, c’est un but magnifique qui semble signifier la fin définitive des espoirs de titre madrilène, déjà bien entamés puisqu’on dispute les arrêts de jeu. Pourtant, alors que personne n’a rien remarqué sur l’action, pas même les Madrilènes, l’arbitre du camion fait appel à Hernandez pour lui montrer que le milieu catalan a touché le ballon avec la main dans son duel avec Valverde. But annulé.

Notre avis : Là encore, dura lex, sed lex. Toute main qui aide un attaquant à marquer un but est désormais sanctionnée pour éviter les coups de sort injuste. Bonne décision de l’arbitre central