France

Attentats de Trèbes et Carcassonne : Sept personnes de l’entourage du terroriste jugées en janvier et février 2024

Il y a cinq ans, le 23 mars 2018, Radouane Lakdim, tuait quatre personnes à Trèbes et Carcassonne, dans l’Aude. Une femme et six hommes de l’entourage de l’auteur de ces attaques terroristes seront jugés lors d’un procès devant la cour d’assises spéciale de Paris qui se tiendra du 22 janvier au 23 février 2024.

Parmi ces sept personnes, âgées de 23 à 34 ans, cinq d’entre elles, qui avaient connaissance de sa radicalisation, sont soupçonnées d’avoir apporté leur aide au terroriste et ont été renvoyées pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. La petite amie et le plus proche ami de l’assaillant en font partie. Deux hommes seront jugés pour des délits connexes, l’un pour détention d’armes, l’autre pour non-dénonciation de crime.

Le jour des attaques, Radouane Lakdim avait commencé son périple mortifère en volant une voiture à Carcassonne, abattant le passager du véhicule et blessant par balle son conducteur. Sur sa route, il avait pris pour cible un groupe de CRS à proximité de leur caserne, tirant et blessant l’un d’eux, avant de prendre la direction du supermarché Super U à Trèbes.

Là, il avait tué un boucher et un client du magasin avant de prendre en otage une hôtesse de caisse. Le lieutenant-colonel Arnaud Beltrame s’était substitué à cette dernière et tenté d’obtenir la reddition du terroriste qui se présentait comme un soldat du groupe Etat islamique, avant d’être égorgé. Radouane Lakdim avait été abattu lors de l’assaut du GIGN.

Si ces attaques avaient été revendiquées par l’organisation Etat islamique, la justice a estimé que ces revendications étaient « opportunistes », les investigations n’ayant pas établi que Radouane Lakdim avait eu des contacts avec l’organisation avant de passer à l’acte.