France

Années 1980, 1990, 2000… Quelle est la meilleure décennie culturelle ?

Il est bientôt temps de dire au revoir aux années 1980, 1990 et 2000. L’Iconic Festival 80-90-00, qui met à l’honneur la culture pop de ces trois décennies se clôt, en beauté, ce 1er décembre. Au programme une « boom », samedi 30 novembre, de 14 heures à 17h30, avec rollers, blind test et d’autres surprises. Puis à partir de 20 heures, place au DJ Set « Hands On », avec les plus grands tubes de 30 ans de musique. Dimanche 1er décembre, la closing party sera l’occasion, de 20 heures à minuit, de clore cette célébration pop des années cultes, avec une foule de jeux et surprises (et Début de soirée en guest…)

Pendant un mois, le festival a été l’occasion d’une sympathique compétition entre générations, pour défendre la décennie de leur jeunesse. « On construit nos souvenirs et nos goûts entre nos 18 ans, et 25 ans, remarque Arnaud Baudry d’Asson, créateur de l’événement. Parmi les musiques qu’on connaît par cœur, aucune ne sont des chansons récentes. Nos films cultes, nos BD chéries… Tout ça est un référentiel qui date de l’entrée dans l’âge adulte. »

Echange et dialogue

Tout au long du festival, les organisateurs ont fait réagir les visiteuses et visiteurs au jeu des comparaisons entre icônes des années 1980, grands succès des années 1990 et tendances des années 2000, sur les réseaux sociaux mais aussi dans les travées de l’exposition qui a réuni des objets emblématiques de ces époques.

« On recherche cette confrontation parce que c’est une manière de se rendre compte qu’on a chacun un attachement à des références culturelles en fonction de son âge, explique Arnaud Baudry d’Asson. Et ça, ce rapport intime à la culture, ça permet l’échange et le dialogue. »

Le triomphe des années 1980

Le bal des générations a été particulièrement fervent lors des blind tests où chacun y allait de ses références. avec, bien sûr, une petite prime aux années 1980 qui, par leur âge, ont eu l’occasion d’infuser un plus grand nombre d’oreilles…

S’il n’y a pas eu de « vraie » compétition, avec votes par exemple, entre les trois décennies, chacun repart avec la certitude que « sa » période est la meilleure. « Il y a pas mal de mauvaise foi. Alors qu’honnêtement, confie Arnaud Baudry d’Asson dans un clin d’œil, c’est notre époque à nous la meilleure. »