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Airbags défectueux : Comment savoir si votre voiture est équipée d’airbags Takata dangereux ?

Stellantis n’en finit plus d’accumuler les galères et les rappels de véhicules. Cette fois, il n’est pas question de moteurs capricieux, mais d’airbags défectueux et potentiellement dangereux du fabricant Takata. Une problématique connue puisqu’elle a déjà engendré le rappel de nombreux véhicules de la marque Citroën en 2024 dans le sud de la France. Là, c’est le nord qui est concerné, à ceci près que certains propriétaires doivent impérativement cesser de conduire leurs véhicules en raison de risques graves. Sauf qu’outre Citroën, d’autres constructeurs sont aussi concernés.

Selon l’Argus, pour Citroën, ce sont en tout 400.000 véhicules qui seront rappelés jusqu’en juin 2025 pour changer leurs airbags potentiellement dangereux, dont près de 240.000 sont concernés par l’inquiétant « stop drive ». Dans la plupart des cas, les propriétaires ont été ou seront rapidement contactés directement par le constructeur pour expliquer la marche à suivre. Pour les véhicules dont le constructeur à perdu la trace, c’est au propriétaire de faire la démarche en renseignant simplement le numéro de série de sa voiture, le « VIN », sur la page dédiée du site de Citroën France.

Une trentaine de marques concernées

Sauf qu’avant son dépôt de bilan, en 2017, le fabricant d’airbags japonais Takata était le n°2 mondial des équipements de sécurité, fournissant de nombreux autres constructeurs automobiles. Et les airbags concernés, contenant un gonfleur au nitrate d’ammonium, ont été montés sur des centaines de milliers de véhicules entre 1998 et 2019. En 2017, la firme japonaise avait déjà rappelé 100 millions de ses airbags défectueux installés dans des véhicules d’une trentaine de marques, notamment Audi, BMW, Ford, Honda, Jaguar, et même Ferrari ou Tesla.

Le problème étant connu, les constructeurs ont mis en place des campagnes de rappel à l’image de celle en cours chez Citroën. Outre l’envoi de courriers aux propriétaires, chacun a mis en ligne une page sur son site Internet permettant de vérifier si un véhicule est concerné en renseignant le VIN. Ce numéro se trouve sur la carte grise du véhicule, à côté de la lettre « E », mais aussi sur le tableau de bord côté conducteur ou encore sur le carnet d’entretien.

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Au regard de l’ampleur du problème, le ministère des Transports a mis en place une page Internet listant les marques et modèles de véhicules concernés ainsi que les liens vers les campagnes de rappel. Il est aussi précisé que le changement des airbags défectueux doit être « pris en charge à 100 % par le constructeur de votre véhicule » dans la mesure où la réparation est planifiée et effectuée chez « un réparateur/garagiste de la marque ».