Affaire Grégory : Les nouvelles expertises ADN n’ont rien donné, l’enquête se poursuit

Le mystère reste entier autour de l’une des disparitions les plus marquantes de France, celle du petit Grégory. D’après des informations de Franceinfo, les dernières analyses effectuées n’ont pas permis de faire avancer l’enquête.
Selon le procureur général à la cour d’appel de Dijon, Philippe Astruc, les analyses ADN et de fréquence vocale des appels téléphoniques du corbeau n’ont pas apporté « d’éléments significatifs ».
Quelles analyses ont été effectuées ?
Ces dernières expertises avaient été ordonnées l’année dernière à la demande des deux parents de l’enfant. L’objectif était selon l’avocate, interrogée à l’époque de l’ordonnance, de « faire des rapprochements entre certaines personnes de la famille et les profils et les mélanges ADN » présents dans le dossier. Il était aussi question d’effectuer de « l’audiométrie vocale » afin d’essayer d’identifier la voix du corbeau.
Pour ce qui est de l’ADN, ce sont les cordelettes qui entouraient le corps de l’enfant, son anorak, son menton et certains courriers du « corbeau » qui étaient examinés.
Notre dossier sur l’affaire Grégory
Plus de quarante ans après la mort du petit Grégory, la justice n’a toujours aucune idée de qui a tué le garçon. Selon le procureur Philippe Astruc, interrogé par RTL à l’occasion des 40 ans du drame, la piste d’un complot familial reste « l’hypothèse dominante » dans ce dossier, sans que l’on en ait la preuve pour le moment.