Affaire Delphine Jubillar : Une partie civile demande de nouvelles fouilles dans un bois
L’instruction est close et le procès pour meurtre de Cédric Jubillar devant les assises du Tarn doit s’ouvrir les 22 septembre à Albi. Mais le corps de Delphine, disparue du domicile familial de Cagnac-les-Mines dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, n’a toujours pas été retrouvé. Et les proches de l’infirmière ne désespèrent pas qu’il soit découvert un jour.
C’est du moins le sens de la demande déposée par Pauline Rongier, l’avocate d’une amie de la mère de famille disparue. Elle a saisi la présidente de la Cour d’assises du Tarn pour lui demander de soumettre à de nouveaux experts des données GPS exhumée du téléphone portable de Cédric Jubillar, inhabituellement inactif la nuit de la disparition, mais dont certaines données ont pu être extraites.
Certaines de ces données laissent penser que le téléphone a pu « borner » dans une zone boisée de Mirandol-Bourgnounac, à environ 25 km de Cagnac-les-Mines, non seulement la nuit où Delphine s’est volatilisée mais aussi la veille.
« Contre-productif », juge une autre partie civile
La parcelle est mentionnée au dossier d’instruction. Selon les informations du Parisien, des gendarmes de la section de recherches de Toulouse s’y sont même rendus le 22 avril 2021. Constatant que le lieu n’était pas accessible en voiture, ils ont pris des photos mais n’ont pas exploré plus avant. Dans sa demande d’actes, Pauline Rongier demande un « transport sur place » et que soit diligentée une opération de fouilles.
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L’initiative de la pénaliste ne rencontre pas l’approbation des autres parties civiles au dossier. « Cette parcelle figure déjà au dossier, il n’y a pas d’élément nouveau », réagit auprès de 20 Minutes Philippe Pressecq, l’avocat d’une cousine de Delphine Jubillar. Il juge la demande sa consœur « contreproductive » et « susceptible de donner des arguments à la défense en laissant penser que les enquêteurs n’ont pas bien fait leur travail ».
