Affaire Bétharram : Une des trois gardes à vues levée, les deux autres prolongées
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Une des trois gardes à vues dans le cadre des accusations de violences et violences sexuelles dans le collège Notre-Dame de Bétharram a été levée, a annoncé le procureur de la République de Pau dans un communiqué, ce jeudi.
C’est le plus âgé des trois, né en 1931, qui a pu quitter le commissariat, alors que les gardes à vues des deux autres individus, nés en 1955 et 1965 ont été prolongées.
Ils sont entendus pour viols aggravés, agressions sexuelles aggravées et/ou violences aggravées susceptibles d’avoir été commis entre 1957 et 2004 au sein de l’établissement scolaire Notre-Dame de Bétharram.
Le parquet ajoute qu’aucune information supplémentaire ne sera donnée avant la fin de ces deux dernières gardes à vues.
Un soulagement pour les victimes
Hier, le lanceur d’alerte Alain Lesquerre se félicitait auprès de 20 Minutes de ces premières gardes à vues : « Pour nous les victimes, c’est une excellente nouvelle le placement en garde à vue de ces trois protagonistes qui ont violé des enfants à Bétharram. »
« On est très émus, il y avait 180 messages sur le groupe WhatsApp mercredi soir qui montrent que toutes les victimes sont contentes et qu’en chaque adulte les enfants ressortent, déclare-t-il. Elles ont l’impression de retrouver leur dignité »
Tout savoir sur l’affaire Bétharram
Quelque 132 plaintes ont été déposées dans cette affaire depuis un an, pour des faits commis entre la fin des années 1950 et le début des années 2010.