Violences sexuelles dans l’Eglise : 3.000 euros de plus pour les victimes.
L’initiative vise à rendre les soins psychothérapeutiques plus accessibles aux victimes, dans l’attente d’un cadre légal définitif. Au cours de l’année dernière, 59 nouveaux signalements de violences sexuelles au sein de l’Église ont été enregistrés.
L’initiative a pour but de faciliter l’accès aux soins psychothérapeutiques pour les victimes, en attendant l’élaboration d’un cadre légal définitif.
« Cette demande est venue directement des victimes. C’est pourquoi elle était une priorité et un thème central de la journée de rencontre d’aujourd’hui », a précisé Jessika Soors, coordinatrice nationale de la fondation.
Luc Terlinden, archevêque de Malines-Bruxelles, a également souligné que l’Église continue de prendre ses responsabilités. « L’Église reconnaît l’urgence et la profonde souffrance des victimes d’abus sexuels en son sein. Ce soutien est un nouveau signal tangible dans un processus plus large de réparation et de prise de responsabilité », a déclaré le primat de Belgique.
Le soutien aux victimes de violences sexuelles dans l’Église n’est pas une nouveauté. Les victimes reconnues reçoivent, lors de la signature d’une convention de transaction, une compensation financière allant de 2.500 à 25.000 euros, selon les montants établis en 2012 par le Parlement fédéral.
La Fondation Dignity et l’Église catholique exhortent également le Parlement et le gouvernement fédéral à créer un cadre législatif global pour garantir aux victimes un accès à la reconnaissance et à l’aide.
Au cours de l’année passée, 59 nouveaux cas de violences sexuelles au sein de l’Église ont été rapportés.

