Belgique

Un “modèle méditerranéen” à Mons ou Charleroi ? “Il y a des sortes de petits ghettos qui se forment, où les femmes ne sortent pas de leur milieu”

Présents dans l’émission “Les piliers de comptoir” sur LN24 dimanche soir, la députée européenne Assita Kanko (N-VA), l’écrivain Eric Emmanuel-Schmidt, la bourgmestre de Jurbise Jacqueline Galant (MR) ou encore Axelle Red sont revenus sur les propos tenus par Bernard Clerfayt (DéFI) au micro de Martin Buxant vendredi dernier. Le ministre bruxellois de l’emploi évoquait le chômage à Bruxelles et a affirmé que le faible taux d’emploi était lié à “un modèle méditerranéen”, “où monsieur travaille et madame reste à la maison pour s’occuper des enfants”. Une sortie qui a provoqué un tollé, entre autres au sein des autres partis de la majorité, PS et Écolo.

Sur le plateau de LN24, deux camps se sont opposés sur le dossier. Pour Assita Kanko et Éric Emmanuel Schmidt notamment, ce “modèle méditerranéen” existe bel et bien à Bruxelles. “Il ne faut pas se voiler les yeux”, a plaidé l’écrivain, qui espère que cela va changer. “Tant qu’une femme n’a pas son propre salaire, elle est soumise”, a affirmé Assita Kanko.

Marie Thibaut de Maisières et Axelle Red, elles, ont souligné la maladresse des propos de Bernard Clerfayt, qui a d’ailleurs expliqué ses dires ce lundi sur Bel RTL.

Jacqueline Galant a relevé le fait que ce “modèle méditerranéen” n’était pas présent uniquement à Bruxelles, mais aussi dans certaines régions comme Mons ou Charleroi.

« Inacceptables », « révoltants »: les propos de Bernard Clerfayt sur « les femmes bruxelloises et le modèle méditerranéen » suscitent un tollé

Le débat est à revoir en tête d’article.