Belgique

Thomas Dermine, bourgmestre de Charleroi, critique le compromis Infrabel-Linkebeek.

Thomas Dermine a affirmé : « Nous ne pouvons pas accepter qu’un accord négocié avec une seule commune en Flandre au nom d’intérêts particuliers locaux puisse mettre en péril cette ambition ». Actuellement, il faut 57 minutes pour relier Charleroi et Bruxelles, deux villes situées à 51 kilomètres l’une de l’autre.


« Nous ne pouvons pas accepter qu’un accord négocié avec une seule commune en Flandre au nom d’intérêts particuliers locaux puisse mettre en péril cette ambition », a déclaré Thomas Dermine. L’accord conclu entre Infrabel et la commune du sud de Bruxelles prévoit, entre autres, de suspendre temporairement la mise à quatre voies à Linkebeek dans le cadre du projet RER. En échange, les autorités locales consentent à fermer leur gare, une perspective qui ne satisfait pas les usagers.

« Si toutes les parties doivent être consultées et entendues, il est incompréhensible qu’une petite minorité, au nom d’un réflexe NIMBY de rejet local, puisse compromettre des projets d’infrastructures qui amélioreraient le quotidien de milliers de navetteurs et le potentiel économique de toute une région », a ajouté Thomas Dermine.

Le bourgmestre de Charleroi a annoncé son intention de questionner Infrabel et le gouvernement fédéral à ce sujet. Actuellement, il faut 57 minutes pour relier Charleroi à Bruxelles, soit une distance de 51 kilomètres. Depuis plusieurs mois, Thomas Dermine souligne cette durée excessive. « C’est le double du temps de parcours entre Gand et Bruxelles pour une distance identique », a-t-il rappelé mercredi.