Sans Belges, pas de plastique : le chimiste gantois à l’ère nouvelle

Le premier plastique synthétique a été inventé par Leo Baekeland, un Belge né en 1863, qui a obtenu un doctorat en chimie à l’Université de Gand avant d’émigrer aux États-Unis. En 1907, il met au point la bakélite, un matériau qui va révolutionner l’industrie en permettant de mouler des objets à grande échelle.

Il est présent partout : dans chaque pièce de la maison, dans la rue, dans nos moyens de transport… Le plastique s’est immiscé dans chaque recoin de notre vie quotidienne, souvent sans que nous en soyons conscients. Bien qu’il soit de plus en plus critiqué pour les problèmes qu’il crée (pollution environnementale, effets néfastes sur la santé humaine dus aux perturbateurs endocriniens, etc.), il reste néanmoins essentiel aujourd’hui, tant nous avons appris à profiter de ses avantages (légèreté, coût modique, résistance à l’eau et à la corrosion, etc.).

Il se trouve qu’un Belge, Leo Baekeland, est l’inventeur du tout premier plastique synthétique. Né à Gand en 1863, il obtient un doctorat en chimie à l’Université de Gand avant de s’installer aux États-Unis. Là-bas, il remporte un premier succès avec l’invention du papier photographique Velox, qu’il vend à George Eastman, le fondateur de Kodak.

Par la suite, Leo Baekeland se penche sur la réaction entre le phénol et le formaldéhyde, aboutissant, en 1907, à la création d’un matériau qu’il nomme bakélite. Cette invention révolutionne l’industrie, permettant le moulage à grande échelle de divers objets, tels que des téléphones, des postes de radio, des appareils électroménagers et des instruments de musique.

Leo Baekeland accède à la renommée grâce à son invention, notamment en figurant en couverture du Time Magazine en septembre 1924. En 1940, il reçoit également une médaille Franklin, l’une des plus prestigieuses distinctions scientifiques américaines.

« Sans Belges, pas de… » est une séquence VEWS qui vous invite à découvrir ou redécouvrir ces inventions, innovations ou exploits, dus à des Belges, qui font aujourd’hui partie de notre quotidien.