Samedi, environ 2000 personnes à Namur rendent hommage à Adama Conde.

L’action « pacifique et commémorative » est organisée en collaboration avec le Haut conseil des Africains de la province de Namur, la Communauté guinéenne de Namur et l’Association des Amis de la communauté africaine de Namur, et se déroulera dès 13h00 au rond-point du Nord. Adama Condé, né en 1991 et souffrant de troubles mentaux, a perdu la vie dimanche soir, touché par trois balles tirées par la police, qui a été appelée vers 22h00 pour une bagarre au couteau.

L’action « pacifique et commémorative » est orchestrée en collaboration avec le Haut conseil des Africains de la province de Namur, la Communauté guinéenne de Namur et l’Association des Amis de la communauté africaine de Namur. Elle aura lieu à partir de 13h00 au rond-point du Nord, à quelques centaines de mètres de l’endroit où Adama Conde a perdu la vie. À travers ce rassemblement, les organisateurs souhaitent également « exiger que toute la lumière soit faite sur cette affaire et que toutes les procédures nécessaires soient menées avec rigueur, transparence et impartialité ».

Adama Condé, né en 1991 et souffrant de troubles mentaux, est décédé dimanche soir, atteint par trois balles tirées par la police. Les forces de l’ordre ont été appelées vers 22h00 en raison d’une bagarre au couteau à la jonction de la rue de la Pépinière et du boulevard du Nord.

Les agents ont tenté d’interpeller le ressortissant guinéen, mais celui-ci s’est rebellé et a porté des coups à la tête des policiers avec un objet qui s’est révélé être son téléphone.

Du gaz lacrymogène a été utilisé pour tenter de maîtriser le trentenaire, sans succès. Des policiers appelés en renfort ont finalement ouvert le feu dans sa direction.

L’enquête diligentée par la police judiciaire fédérale et le comité P est en cours. Elle devra en particulier déterminer si les tirs des policiers étaient conformes à la législation en vigueur.