Plus de 300 policiers mobilisés pour les 24 heures vélo de Louvain-la-Neuve

Chaque année, les policiers sont particulièrement attentifs à trois hauts lieux festifs : le parking Leclercq, la Grand-Place et la place de l’Université. Depuis l’an dernier, un poste d’accueil est prévu pour les victimes d’agression sexuelle, avec quatre policiers spécifiquement formés pour les prendre en charge.

Chaque année, les forces de l’ordre portent une attention particulière à trois lieux emblématiques lors des 24 heures vélo : le parking Leclercq, la Grand-Place et la place de l’Université. Des événements tels que des concerts, notamment celui du rappeur marseillais Soso Maness qui clôturera l’événement, attireront une grande affluence. L’accès à ces sites sera régulé, avec des contrôles et des fouilles effectués sur les spectateurs avant leur admission. « Le pays est toujours en alerte trois de la menace terroriste », rappelle Stéphane Famerée, directeur des opérations de la zone de police d’Ottignies-Louvain-la-Neuve.

Une vigilance accrue sera portée au parking Leclercq, où se trouve cette année un chantier de construction important, avec des fondations creusées à plusieurs mètres de profondeur. « J’ai peur que des gens enjambent des barrières Héras qui protègent ce chantier et tombent. On mettra l’effectif nécessaire pour le surveiller », rassure le policier.

Depuis l’an dernier, un point d’accueil a été instauré pour les victimes d’agressions sexuelles, avec quatre policiers formés pour s’en occuper. Lors de l’événement précédent, trois victimes s’y sont présentées. « On prend toujours ces plaintes au sérieux, même si par la suite, l’enquête déterminera les faits qui se sont réellement passés. Trois plaintes, ce n’est pas beaucoup, mais il y a en effet certainement un chiffre noir », admet Stéphane Famerée. « Les personnes ne viennent pas spontanément vers les services de police, il y a un tabou qui persiste. C’est pourquoi on essaie de privilégier l’accueil des victimes. » Les policiers collaboreront également avec les volontaires du Plan Sacha, qui se consacrent à la prévention des risques et à l’orientation des éventuelles victimes vers leurs services.