Belgique

Nouvelle étape dans le dossier épineux du RER : Linkebeek retire son veto… et accepte la suppression de la gare de Linkebeek

Un tournant décisif dans le dossier épineux du RER bruxellois : Linkebeek accepte de retirer son recours pour éviter l’élargissement à quatre voies sur une partie de son territoire. Une décision arrachée lors d’un vote mouvementé, où la majorité s’est retrouvée en minorité. Pourtant, le projet, déjà maintes fois retardé, n’est pas au bout de ses peines et ne devrait pas voir le jour avant 2033.

Illustration picture shows the railway station in Linkebeek, Wednesday 09 December 2020. BELGA PHOTO BENOIT DOPPAGNE

Après des années de blocage, une étape cruciale a été franchie dans l’interminable saga du RER bruxellois. Dans les cartons depuis les années 60, ce dossier maudit de la politique belge consiste, pour rappel, en l’amélioration de la desserte ferroviaire de Bruxelles et sa périphérie. Mais, pour avoir plus de trains, il faut un système à quatre voies afin que les trains rapides puissent dépasser les trains locaux.

Pour la partie « nord » du RER, à savoir les lignes vers les villes flamandes, les travaux sont considérés comme achevés. Mais c’est sur les lignes vers la Wallonie que le projet a connu quantité de retards et déconfitures. La ligne vers Ottignies ne sera achevée que fin 2026. Pour la ligne L124, qui vient de Charleroi en passant par Nivelles, Waterloo et Linkebeek, ce sera « au plus tôt » 2033. En cause notamment : le blocage de Linkebeek. Depuis des années, les autorités locales s’opposent à la mise à quatre voies, évoquant des effets dévastateurs sur l’environnement et le paysage.