Belgique

”Mon rôle, ce n’est pas uniquement de lutter contre la malbouffe, ce sont aussi des choses élémentaires, comme l’hygiène et le respect des horaires”

Dans la discrétion du quotidien, ils font l’école, huilent ses rouages, répondent aux mille et un problèmes logistiques et humains qui s’y présentent. La Libre est partie à la rencontre de préfets, éducateurs, infirmiers… qui épaulent enseignants et élèves. Aujourd’hui : Laurence Lecomte, infirmière au centre PMS de Tamines. Avec ses collègues, elle mettra l’accent, cette année, sur l’importance de la vaccination.

La santé mentale des jeunes ne fait plus la une, mais les séquelles de la pandémie sont toujours présentes.Et le personnel des centres PMS encaisse.
Le contact en face-à-face avec l’enfant ou l’adolescent est essentiel, selon Laurence Lecomte, pour bien comprendre les difficultés que celui-ci traverse. ©Alexander Raths – stock.adobe.com

Troubles mentaux, harcèlement, violences intrafamiliales, déclassement social, rejet de la vaccination… Pousser les portes du centre psycho-médico-social (PMS) de Tamines, situé à l’ombre de l’Athénée royal, c’est prendre de plein fouet certains grands maux de la société.

Laurence Lecomte, infirmière graduée, a travaillé pendant 25 ans dans un centre de transfusion. En 2020, elle décide de réorienter sa carrière et d’intégrer ce centre, qui prend également en charge la promotion de la santé à l’école (PSE). « L’aide et la santé sont des domaines qui m’attiraient, principalement chez les enfants. J’ai été gâtée avec le Covid… »