Métronome : des jeunes ne mettent pas en danger leur vie sur les toits du métro bruxellois.
Cette pratique extrême, consistant à grimper sur les wagons en marche, est recherchée pour les sensations fortes qu’elle procure, selon un des jeunes engagés dans cette activité. La société de transports bruxelloise, la STIB, a décidé de porter plainte contre X en transmettant au parquet les informations collectées.
Cette pratique extrême, qui consiste à grimper sur les wagons en marche, est prisée pour les sensations fortes qu’elle offre. « On sait que le risque zéro n’existe pas. C’est comme une attraction. On peut mourir à tout instant. Cela procure des sensations et beaucoup d’adrénaline », confie l’un de ces jeunes casse-cou.
Du côté de la STIB, le message est sérieux. « Si le métro effectue un freinage d’urgence ou si les surfeurs sont déséquilibrés, ils peuvent tomber. Soit à côté du métro, soit devant le métro. Dans un cas comme dans l’autre, ils ne se relèveront jamais », alerte la porte-parole Cindy Arents. La société des transports bruxellois a décidé de porter plainte contre X, sans connaître encore l’identité des auteurs, mais en transmettant au parquet les informations collectées.
Les jeunes impliqués ne sont pas à leur première provocation. Quelques semaines auparavant, ils avaient déjà escaladé l’antenne d’un hôtel de la capitale, là encore pour réaliser des vidéos diffusées en ligne.

